La sécurité des collaborateurs à l’étranger est aujourd’hui un enjeu majeur au sein des entreprises. Le 16 septembre 2010, à Arlit (Niger), un commando d’AQMI enlève cinq français, employés d’Areva et de Sogea-Satom, filiale du groupe Vinci. Quatre de ces otages passèrent trois années en captivité. Outre les pertes liées aux paiements de rançons et à l’emploi probable d’ESSD (entreprises de sécurité et de services à la défense) dans les négociations, les entreprises se virent assignées en justice en manquement de l’obligation de sûreté envers leurs employés. Cet épisode remit au goût du jour les problématiques liées aux jurisprudences Karachi et Julo en terme de sécurité des collaborateurs à l’étranger. Une autre question, polémique, est intimement liée à ces jurisprudences ; celle du développement des ESSD en France.
La déflation est avant tout un symptôme. Il résulte toujours d’une crise, d’un hapax économique que personne - à part quelques oracles qui tirent leur science de leur chance plus que de leurs analyses - n’a pu prédire. Après tout, quoi de plus normal de subir aujourd’hui un des multiples symptômes d’une crise qui dure depuis plus de 5 ans.