Your new post is loading...
Your new post is loading...
Au sein du club très fermé des « Five Eyes » qui réunit, depuis la seconde guerre mondiale, les services secrets techniques américains, britanniques, australiens, canadiens et néo-zélandais, le Royaume-Uni et les Etats-Unis tiennent les deux principaux rôles.
Là où l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine compte 60 000 personnes, son homologue française, la direction technique de la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE) emploie 3 000 agents. Chargée d’une mission offensive et défensive, la NSA s’efforce d’avoir accès à tous les réseaux informatiques et de communication afin de collecter et de traiter en masse les données de connexions. Elle dispose d’un budget annuel de plus de 10 milliards de dollars, supérieur à celui de la CIA.
Encore une fois. L'état d'urgence est prolongé, jusqu'en janvier. En réponse à la violence qui saisit de nouveau le pays et à quelques mois des élections de 2017, les responsables politiques en profitent pour s'adonner à une indigne surenchère sécuritaire. Non contents de prolonger l'état d'urgence, ils ont également amendé la loi sur le renseignement adoptée l'an dernier pour aller toujours plus loin vers la surveillance de masse.
Une nouvelle version du très controversé projet de loi britannique sur le renseignement a été rendue publique mardi 1er mars par le ministère de l’intérieur. Une première version de la loi, baptisée Investigatory Powers Bill, avait été publiée en novembre, soulevant déjà à l’époque de nombreuses critiques.
Les défenseurs des libertés et de nombreux parlementaires avaient notamment dénoncé l’obligation, pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), de stocker pendant un an l’intégralité de l’historique de navigation de tous les Britanniques. Ils s’étaient aussi inquiétés de la possibilité pour le renseignement de pirater les téléphones et ordinateurs des suspects, et de collecter des données en grand nombre.
Nous republions ici une traduction réalisée par des courageux bénévoles d'un article sur la surveillance des métadonnées du site de l'association néerlandaise Bits of Freedom.
Plutôt habitués à la langue de bois en ce qui concerne la politique, Le chef du renseignement américain a été finalement très direct dans son discours devant le Sénat, les objets connectés vont devenir un outil d’espionnage…
Difficile de s’extraire des petites histoires contenues dans les plus de 400 Go de données extraites de Hacking Team. Les anecdotes sont tellement multiples et parlantes, les listes de clients tellement intéressantes, que tous les journalistes qui creusent ce sujet s’empressent de les raconter. C’est édifiant. Mais peut-être devons nous prendre un temps pour essayer de tirer des enseignements de l’ensemble, tenter, si cela est possible de faire un peu de prospective en ajoutant les précédents comme Amesys ou Qosmos, largement traités dans nos colonnes.
Les Etats-Unis ont espionné la présidente brésilienne Dilma Rousseff, mais également plusieurs de ses ministres et ambassadeurs, et jusqu'à son avion présidentiel, révèlent de nouveaux documents publiés conjointement samedi 4 juillet par le site WikiLeaks et le quotidien brésilien O Globo.
« Même au cours de ses voyages officiels, la présidente Rousseff n'était pas à l'abri d'être écoutée puisque (...) le service de téléphonie satellitaire Inmarsat de l'avion présidentiel » était espionné, écrit WikiLeaks.
La lutte contre le terrorisme, priorité de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et de ses alliés ? Pas vraiment, à en croire la nouvelle série de documents publiés lundi 29 juin par WikiLeaks, en collaboration avec Mediapart et Libération.
Après avoir mis en ligne, la semaine dernière, des comptes-rendus de surveillance visant les communications des présidents Chirac, Sarkozy et Hollande, les nouveaux documents publiés par WikiLeaks montrent que les communications d’au moins deux ministres de l’économie – Pierre Moscovici et François Baroin – ont été surveillées par l’agence de renseignement américaine.
Dans ces notes internes, classées pour la plupart no foreign (« à ne pas partager à l’étranger »), la NSA montre une connaissance très précise du contenu d’une conversation de Pierre Moscovici avec le sénateur PS Martial Bourquin. Ce dernier met en garde M. Moscovici contre une montée du Front national en cas de suppression de l’allocation équivalent-retraite, un dispositif en faveur des chômeurs proches de l’âge légal de la retraite. Le degré de détail laisse peu de doute sur le fait que la conversation a été écoutée par la NSA.
Les agences de renseignement, NSA (américaine) et GCHQ (britannique) en tête, concentrent leurs efforts à l’étranger sur la nécessaire lutte contre le terrorisme. Cet argument a été martelé pour défendre les espions éclaboussés par les scandales révélés par les documents d’Edward Snowden. Des documents fournis par M. Snowden publiés lundi 22 juin par le site The Intercept leur apportent, à nouveau, un démenti cinglant.
On apprend en effet qu’une unité d’élite du GCHQ, le JTRIG (Joint Threat Research Intelligence Group), a été directement impliquée dans des procédures et des enquêtes de droit commun, voire de surveillance politique, en visant notamment « des groupes islamistes dans les écoles, le trafic de drogue et la criminalité financière », écrit The Intercept.
« Internet, zone de non droit », l'idée est encore répandue. Pourtant, peu de secteurs ont connu une telle avalanche législative.
Avant le projet de loi sur le renseignement, débattu en ce moment à l'Assemblée et qui soulève de nombreuses critiques et inquiétudes, du fait de dispositifs de surveillance et de collecte de données qui posent question, de nombreux autres textes ont été adoptés pour encadrer ce nouvel espace. Avec, quasiment à chaque fois, des questions et des critiques sur cet encadrement.
Tous ne sont pas des textes encadrant spécifiquement le Net, qui est parfois abordé seulement au détour d'un article, mais tous visent deux domaines phares : la publication de contenus et les pratiques illicites (propos racistes, pratiques pédopornographiques ou terroristes...) ou la propriété intellectuelle (téléchargement illégal).
Le projet de loi censé donner plus de moyens aux agences de renseignement dans le cadre de la lutte anti-terrorisme, présenterait aussi des risques de dérives. Si Manuel Valls assure qu’il n’entraînera pas de « surveillance de masse », certains détails du texte laissent penser le contraire. Franck Johannès, journaliste au service société du Monde, nous explique pourquoi la vigilance s’impose face à ce projet de loi.
La Quadrature du Net juge nouveau projet de loi sur les services de renseignement "désastreux". L'association appelle le parlement à s'y opposer sans réserve.
Déjà fortement consolidés en novembre 2014 avec l'adoption de la loi anti-terroriste, les moyens de surveillance seront de nouveau étendus très prochainement avec le nouveau projet de loi sur les services de renseignement que doit présenter le gouvernement dans les tous prochains jours. Et si le texte n'a pas encore été présenté en conseil des ministres, certains pans ont d'ores et déjà fuité dans la presse.
Il est notamment question d'imposer aux opérateurs et aux plateformes de collaborer dans la détection automatique des suspects, d'aménager le déchiffrement des communications privées et d'étendre la durée de conservation des données obtenues par les services de renseignement. Une nouvelle commission nationale de contrôle est aussi au programme.
Incontestablement, la gamme des nouveaux moyens que l'exécutif veut confier aux services de l'État via le projet de loi sur les services de renseignement, le tout en court-circuitant l'ordre judiciaire, est d'une portée inégalée.
D'abord annoncée pour début mars, la loi sur les services de renseignement qui a été accélérée suite aux attentats de janvier 2015 sera finalement débattue "au printemps". Mais Manuel Valls a prévenu qu'il irait en personne présenter le texte devant les députés à l'Assemblée Nationale.
|
Le projet de loi sur l'état d'urgence qui doit être définitivement adopté ce jeudi ne se limite pas à l'état d'urgence, et modifie le droit commun pour permettre aux services de renseignement d'obtenir des données en temps réel sur toute personne en lien avec une personne qui n'est elle-même que suspectée d'être en lien avec une menace.
Les services de renseignement américains n’ont plus accès aux services de Dataminr, qui fournit des services d’analyse des données de Twitter, selon plusieurs sources anonymes citées par le Wall Street Journal.
Dataminr est la seule entreprise à laquelle Twitter donne la possibilité d’analyser l’intégralité des tweets postés sur le réseau social en temps réel. Ce dernier a décidé de restreindre l’accès à ses données et d’empêcher l’entreprise de fournir cette prestation aux services de renseignement. Datamnir pourra cependant continuer à travailler avec les médias ou les entreprises du secteur financier.
Le gouvernement a officiellement donné son feu vert à l’utilisation du Bundestrojaner, le « cheval de Troie fédéral ».
Les terroristes du 13 novembre sont parvenus à déjouer la surveillance des agences de renseignement occidentales, et plus spécialement de la National Security Agency (NSA) américaine, a expliqué le patron de cette dernière dans une interview accordée à Yahoo! News mercredi 17 février.
Selon l’amiral Michael Rogers, « certaines communications » des terroristes étaient « chiffrées », c’est-à-dire illisibles pour des yeux extérieurs, empêchant, selon lui, son agence de renseignement de prévoir et d’empêcher les attaques qui ont fait 130 morts dans la capitale française.
La composition de la future commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) augure mal de la défense des citoyens français face à la surveillance !
L'annonce de l'éviction de Jean-Marie Delarue, président de la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), de la composition de la future CNCTR (Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement) n'est pas une surprise, mais montre cependant à quel point toute volonté de discuter ou prendre en considération les réels problèmes d'étendue et de contrôle du renseignement est refoulée par les autorités. M. Delarue s'étant publiquement inquiété de la loi sur le renseignement et de la tendance à outrepasser de plus en plus souvent les avis de la CNCIS, a été dès que possible mis sur la touche par le gouvernement et avec lui vont disparaître certainement les meilleures garanties qu'il était possible d'avoir pour les citoyens : malheureusement l'effectivité du pouvoir de la CNCTR ne dépendra que de la personnalité de ses membres, la loi n'ayant pas suffisamment garanti le contrôle des services de renseignement et des demandes politiques en amont.
Les documents piratés chez Hacking Team montrent que les services de police ont contacté le fournisseur d'outils d'espionnage pour préparer l'entrée en vigueur de la loi Renseignement, qui l'autorisera à pirater des ordinateurs et des réseaux informatiques à des fins de renseignement.
La France, par l’entremise de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), n’a rien à envier aux Etats-Unis lorsqu’il s’agit d’espionner la planète. Selon L’Obs, qui cite « des témoignages anonymes de plusieurs responsables actuels et passés », les deux derniers présidents de la République ont donné leur accord à de vastes opérations de surveillance d’Internet menées par la DGSE. L’hebdomadaire corrobore ainsi dans son enquête de nombreux éléments rapportés depuis 2013 par Le Monde.
C’est la fin d’un processus législatif éclair. Les députés ont voté définitivement, mercredi 24 juin, le projet de loi sur le renseignement. Coïncidence : ce texte va élargir les pouvoirs des services de renseignement français, alors que l’indiscrétion de leurs homologues américains quant aux conversations des trois derniers présidents de la République fait la « une » de la presse.
Dans son projet de loi d'actualisation de la loi de programmation militaire pour 2015-2019, qui renforce la cyberdéfense et le renseignement, le ministère de la défense évoque des menaces et risques "qui augmentent", parmi lesquels figurent les imprimantes 3D et les drones civils.
L'ONG Amnesty International prend position contre le projet de loi sur le renseignement. Dénonçant un texte incluant des mesures extrêmement larges et intrusives, elle souligne l'absence du juge judiciaire dans le dispositif imaginé par le gouvernement.
Le gendarme des télécoms a analysé le projet de loi sur le renseignement. Pour l'autorité des télécommunications, des effets nuisibles sur le réseau sont à craindre. À l'occasion du projet de loi sur le renseignement qui a été présenté jeudi en conseil des ministres, l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a été consultée par le gouvernement sur les effets qu'un tel texte pourrait avoir sur le réseau. Rendu public ce vendredi, l'avis (.pdf) du gendarme des télécommunications soulève plusieurs problématiques.
Découvert par une agence de renseignement canadienne (Communications Security Establishment Canada, CSEC) et étudié par G Data, il semblerait que ce malware sophistiqué destiné au cyber-espionnage soit l’œuvre de la DGSE française.
|