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Je ne sais pas exactement quand ce changement est intervenu, mais il est loin d’être anodin. La Bibliothèque Municipale de Lyon a modifié les conditions d’utilisation de Numelyo, sa bibliothèque numérique lancée en 2012. A l’ouverture, le choix avait été fait d’appliquer une licence Creative Commons CC-BY-NC-ND (Paternité – Pas d’Usage Commercial – Pas de modification), y compris aux fichiers correspondant à des oeuvres appartenant au domaine public. Or on constate que ce n’est plus le cas à présent : les oeuvres diffusées sont accompagnées de la mention « Domaine public. Licence Ouverte – Open Licence ». En témoigne par exemple l’estampe ci-dessous, signée Rembrandt.
Y'a plein de trucs chiants dans la vie, et scanner des documents en fait partie. Il faut ouvrir le scanner, placer la feuille, fermer le scanner, lancer le scan, patienter, ouvrir le scan, sortir la feuille, replacer une nouvelle feuille et ainsi de suite...
Beaucoup trop d'étapes pour un petit résultat. D'ailleurs, j'ai abandonné mon scanner au profit de mon smartphone sur lequel j'ai installé (et acheté) l'application CamScanner. Ça fonctionne très bien et ça fait gagner énormément de temps.
Cette semaine a été définitivement adoptée une loi « modifiant la propriété littéraire et artistique » qui contient notamment des dispositions importantes à propos des oeuvres orphelines introduites dans le droit français pour transposer une directive européenne de 2012. Même si de sérieuses restrictions ont été fixées par le texte, les bibliothèques, musées et archives en France vont se voir ouvrir de nouvelles possibilités – attendues depuis longtemps – de numériser et mettre en ligne des œuvres orphelines. L’adoption de cette loi constitue un jalon important et il est intéressant à ce stade d’essayer de dresser un parallèle entre deux pays comme la France et les États-Unis pour évaluer les marges de manœuvre laissées aux bibliothèques afin de numériser les segments de leurs collections couverts par le droit d’auteur.
Poursuivant une tendance déjà observée depuis 10 ans, la ministre de la culture Fleur Pellerin songe à étendre l'assiette de la taxe sur les imprimantes affectée au Centre National du Livre (CNL), pour taxer également les cartouches d'encre et les toners.
Il y a quelques jours, Numerama démontrait que les cartouches d'encre coûtent plus cher que du Chanel n°5, du fait du modèle économique des constructeurs d'imprimantes qui ont reporté le réel prix de vente de leurs machines sur les consommables. Sans en avoir véritablement conscience, le consommateur achète son imprimante à crédit, et rembourse le prêt à chaque fois qu'il achète une cartouche d'encre. Et plus il imprime, plus les intérêts sont élevés.
Les parlementaires l’avaient promis lors des débats des lois sur la transparence : les informations contenues dans les déclarations d’intérêts allaient être en Open Data. Mais s’imaginaient-ils que ce serait la détermination de 8 000 de leurs électeurs qui permettrait de réaliser cette promesse ?
Le collectif Regards Citoyens a lancé une plateforme collaborative pour rendre les déclarations d'intérêts et de patrimoine des élus plus facilement exploitables avec les outils informatiques. Les internautes sont invités à participer à la numérisation, qui est déjà très avancée.
Avis à ceux qui aiment inventer et faire des trucs. Ces 21 et 22 juin, l'événement international Maker Faire se déroulera pour la première fois en France. Pendant le week-end, au Centquatre à Paris, seront ainsi proposés des ateliers, des présentations et autres conférences autour des thèmes de la créativité, de la fabrication et du Do it Yourself. La Quadrature du Net y présentera la machine qu'un de ses cofondateurs a montée : le DIY BookScanner.
1 - La leçon du XVIe siècle 2 - L'inquisition bourgeoise 3 - Cassandre 4 - Le nouvel humanisme 5 - De la sauvagerie conceptualisée 6 - La ciguë de la pensée
Personne ne veut du projet ? Le financement de la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle est encore indéfini, confirme le ministère de la Culture, dans une réponse au député Marcel Rogemont (SRC, Ille-et-Vilaine). Ce dernier avait sollicité la rue de Valois, en apprenant que 10.000 ouvrages indisponibles allaient être numérisés par la BnF, et que tout portait à croire que les crédits viendraient du Centre national du livre.
"Nous consommons du média comme nous vivons. Répandu comme une trainée de poudre dans la société et dans les foyers, le numérique bouleverse notre usage de la communication : les moyens d’accès et les canaux de communication se multiplient, le temps n’existe plus, des pratiques nouvelles se créent, les modes de relation se diversifient et s’interpénètrent.
Dans ce nouveau contexte de transversalité et d’évolution des médias, les questions se multiplient sur la mesure de la rentabilité des campagnes plurimédia des annonceurs, sur l’audience des marques de presse, sur la mesure des contenus vidéo à travers différentes plateformes et même sur la définition de l’audience de « nouveaux médias » (courrier...) Dans ces conditions, définir et mesurer l’audience des médias devient une mission plus complexe qui a besoin de capitaliser sur la richesse de ses outils mais aussi de les développer vers plus d’harmonisation.
Suite à la signature de nouveaux contrats avec trois sociétés pour poursuivre la numérisation de son patrimoine, la BNF a été attaquée pour l'opacité de ces nouveaux partenariats. Saisie, la CADA a finalement rendu un avis favorable à la communication d'une partie de ces accords. Reste à la BNF de respecter son engagement de suivre l'avis de la CADA.
Et pas moyen d'y trouver une liste exhaustive La BnF, le ministère de la Culture et les autres organismes impliqués dans le projet de loi du 1er mars 2012, concernant la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle l'avaient annoncé : le 21 mars, lendemain du printemps, serait dévoilée la première liste des 60.000 oeuvres concernées par le projet. Et à date anniversaire, une nouvelle liste sera présentée chaque année, jusqu'à atteindre les 500.000 oeuvres.
Des informations continuent à paraître, à propos des partenariats public-privé de numérisation de la BnF, qui correctement recoupées, laissent entrevoir de nouveaux prolongements particulièrement contestables, dans une affaire qui en compte déjà beaucoup.
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Nos usages techniques semblent un éternel recommencement.
Je n'ai vu qu'une fois les quelques films 9mm noirs et blancs muets tournés par mon grand-père. Ils montraient une époque inconnue, des gens disparus dans un environnement qui m'était encore familier. Les quelques bobines racontaient un pan de notre histoire familiale sur une vingtaine d'années environ. Des 20 ans de la génération de mes grands-parents au mariage de leurs premiers enfants environ.
Une cour d'appel américaine a confirmé que Google avait bien le droit de numériser tous les livres qu'il voulait aux États-Unis, sans l'autorisation des ayants droit.
On croyait l’affaire devenue obsolète depuis l’accord de licence passé en 2012, mais voilà qu’elle resurgit de façon spectaculaire. Selon Law360, la justice américaine a jugé vendredi en appel que Google avait bien le droit de numériser et d’indexer tous les livres qu’il voulait dans leur intégralité, sans avoir à demander l’autorisation des ayants droit.
Le petit fils et héritier de Marcel Pagnol, Nicolas Pagnol, fait appel aux dons pour achever la numérisation de la trilogie marseillaise du cinéaste : Marius, Fanny et César. La première barre de 50 000 euros a été franchie.
Les parlementaires l’avaient promis lors des débats des lois sur la transparence : les informations contenues dans les déclarations d’intérêts allaient être en Open Data. Mais s’imaginaient-ils que ce serait la détermination de 8 000 de leurs électeurs qui permettrait de réaliser cette promesse ?
Aurélie Filippetti veut marier la politique culturelle du ministère avec la révolution numérique, source de nouveaux usages et d'innovation. Méfiante face à l'initiative de Google de numériser toutes les oeuvres d'art du monde, elle rappelle que la propriété des données culturelles doit demeurer publique.
L'avocat général de la CJUE estime que les bibliothèques ont le droit de numériser une partie de leur collection pour proposer la consultation sur place de livres électroniques, mais qu'ils ne peuvent pas autoriser la copie privée sur clé USB.
1 - La numérisation du dépôt légal 2 - La République et la pénalisation des œuvres 3 - La mise sous tutelle des écrivains 4 - Le statut spirituel des œuvres 5 - Comment choisir entre l'art et le commerce ? 6 - Le public de la seconde Renaissance 7 - Le public naissant sur internet 8 - Les relations de la pensée avec ses relais Post-scriptum
30 volumes, ou du moins leur équivalent numérique, seront prochainement mis en ligne par les presses universitaires de Princeton, avec un service assuré par la société Tizra, basée à Rhode Island. Près de 14.000 documents d'archives seront ainsi numérisés, avant de pouvoir être consultés et analysés en allemand et en anglais.
À l'ère de l'information sur internet, la technique consistant à modifier massivement des pages Wikipédia sur les sujets contestés est aussi connue qu'elle est pratiquée, en particulier par les politiques en période d'élection... Espérait-on que ce caviardage grossier en faveur de ReLIRE passerait inaperçu ? Raté !
Peut-on s'octroyer des droits sur des reproductions de manuscrits vieux de plus de 500 ans ? C'est ce que prétend le CNRS, qui a toutefois fait le choix de publier ses numérisations sous licence Creative Commons.
Après l’éducation et la compétitivité, le troisième et dernier volet du plan numérique du gouvernement présenté par Jean-Marc Ayrault et Fleur Pellerin le 28 février 2013 concernait le sujet des valeurs. Cette catégorie est en fait la voiture balai du plan du gouvernement qui récupère toutes les mesures qui ne relèvent pas directement de la formation (quoique) ou de la compétitivité (quoique, aussi…). Terminons donc cette revue de détail du plan numérique 2013 du gouvernement avec ce chapelet de mesures !
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