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Google lance une édition de livres interactifs qui cherchent à tirer profit du Web pour inventer de nouvelles narrations.
Publier des « livres que l’on ne peut pas imprimer ». Non, il ne s’agit pas d’un nouveau système de DRM qui désactive toute possibilité d’utiliser votre imprimante, mais de l’expression utilisée par Google pour expliquer le concept de Editions At Play, une expérimentation lancée par Google Australie avec Visual Editions.
Le manuel de "Libertés publiques" publié sur Amazon présente l'originalité d'être accessible par téléchargement sur internet pour la somme de six euros. Il peut être lu sur n'importe quel ordinateur.
Ce choix de changer le support d'un ouvrage universitaire s'explique d'abord par la volonté d'offrir aux étudiants un manuel adapté à leur budget mais aussi à leurs méthodes de travail. Ils trouvent aujourd'hui l'essentiel de leur documentation sur internet, mais ils ne sont pas toujours en mesure d'en apprécier la pertinence. Bien souvent, ils piochent un peu au hasard, entre des informations anciennes ou fantaisistes.
C'est un effet de bord des DRM qui permettent désormais de savoir ce que les lecteurs font des livres qu'ils achètent (ou plutôt qu'ils louent). Amazon modifie son modèle économique et propose désormais aux auteurs de n'être payés qu'au volume de pages lues. Quel impact sur la culture et la production littéraire ?
a Cour de justice de l’Union européenne a estimé hier que la France ne pouvait pas appliquer aux ebooks le même taux de TVA que les livres papier (5,5 %). Le premier est juridiquement considéré comme une prestation de service, le second, un bien physique. La décision a provoqué un concert de réprobations, tous estimant qu'il s'agit d'une atteinte à la neutralité technologique. Tous... sauf d'irréductibles libristes qui tiennent à rappeler quelques fondamentaux.
Un bras de fer s'est engagé entre la France et la Commission européenne sur le taux de TVA des livres électroniques. Pour l'Hexagone, il faut utiliser un taux réduit afin d'aligner les ebooks avec les livres imprimés. Pour Bruxelles, la réglementation impose le taux standard. La Cour de justice de l'Union européenne doit rendre un avis le 5 mars.
"La difficulté à trouver un accord pertinent entre les bibliothécaires, les libraires, les auteurs et les éditeurs, autour de l'offre de prêt numérique découle d'une multitude d'enjeux. Chaque partie défend sa mission, ses intérêts, au point que l'on se demande comment il serait possible d'arriver à un consensus. Si l'offre actuellement expérimentée, Prêt Numérique en Bibliothèque, se veut une réponse, elle ne répond en réalité à rien : elle soulève une multitude de questions supplémentaires."
Via Hadopi, Bibliothèques-Médiathèques de Metz, Bernard BRUNET
La semaine dernière, j’ai eu la chance d’intervenir lors d’un colloque juridique organisé à Amiens par le CEPRISCA consacré aux "biens numériques" à l’invitation d’Emmanuel Netter.
L’approche retenue par cette journée était intéressante, car elle consistait à se pencher sur les changements juridiques qu’occasionne le passage au numérique sur la notion de "biens". Les biens constituent une catégorie juridique fondamentale, autour de laquelle s’articule le droit des biens, que l’on oppose traditionnellement au droit des contrats.
L'avocat général de la CJUE estime que les bibliothèques ont le droit de numériser une partie de leur collection pour proposer la consultation sur place de livres électroniques, mais qu'ils ne peuvent pas autoriser la copie privée sur clé USB.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les Français lisent toujours beaucoup mais différemment.
Entre le développement de l’auto-publication, des bibliothèques nationales qui numérisent leurs collections, et de nouvelles formes d’écriture, le livre se mue et se diversifie avec les possibilités ouvertes par le numérique.
Le livre numérique, c’est quand même super pratique parce que ça ne prend pas beaucoup de place. On comprend d’ailleurs pourquoi les liseuses numériques se portent aussi bien et pourquoi des produits comme le Kindle ou encore les différentes Kobo marchent fort. Or justement, si vous êtes équipés d’une liseuse à la maison, alors Ebook Glue risque de vous intéresser car l’objectif de ce service, c’est tout simplement detransformer n’importe quel site, n’importe quel blog, en ebook. Un bon moyen d’emporter vos sites préférés avec vous dans le métro, d’autant plus que ce sympathique service va même vous laisser le choix du format.
Via Frédéric DEBAILLEUL, Caroline Soubic, Slartigue, OeO, Bernard BRUNET
Hier devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée était discutée une proposition de loi présentée par le rapporteur Christian Kert de l’UMP, dont le but est d’interdire la gratuité des frais de port afin de préserver les libraires de la concurrence d’Amazon. Au cours de la discussion, la députée Isabelle Attard (EELV) s’est attachée à démontrer qu’une telle mesure "ne peut prétendre changer quoi que ce soit à l’état du commerce du livre en France" et qu’elle revenait à "prendre le problème par le petit bout de la lorgnette". Au lieu d’essayer de rétablir l’équilibre de l’écosystème du livre par le biais d’une Lex Amazon, elle s’est livrée une analyse beaucoup plus générale de la question du livre numérique et a proposé une mesure très intéressante, qui pourrait s’avérer bénéfique pour les libraires, mais aussi pour les lecteurs.
Qui peut répéter rapidement et plusieurs fois anticonstitutionnellement ? L'État français a légiféré sur la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle, avec la loi du 1er mars 2012, relative à l'exploitation numérique des livres indisponibles. Cette législation permet de constituer une base de données d'oeuvres, sous droit, qui pourront être numérisées dans le cadre, dit-on, d'un projet patrimonial. Mais la loi a surtout pour avantage de permettre aux éditeurs de ne pas avoir à négocier les droits numériques, avec les auteurs, et pour beaucoup, de spolier les créateurs de leurs droits.
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Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ses ventes stagnent, alors qu'en France, elles n'ont jamais été très significatives. Dans le même temps, on assiste à une légère augmentation des ventes du livre papier. L'e-book serait-il déjà condamné à l'obsolescence ?
Victime du succès des livres à l'eau de rose, la plateforme Scribd a décidé d'amputer son offre illimitée des livres que les lecteurs (et surtout les lectrices) lisent trop.
Par Claudine Lepage, sénatrice. J’avais interrogé, par une question écrite, la Ministre de la culture et de la communication, sur l’impossibilité d’acheter des livres numériques français depuis l’étranger. Dans sa réponse, Fleur Pellerin, rappelle que la commercialisation des livres numériques français à l’étranger rencontre des problèmes opérationnels comme notamment l’épineuse question de la titularité des droits. Fleur Pellerin annonce également que la problématique de « l’accès aux livres numériques à l’étranger fera l’objet d’un examendans le cadre de la consultation actuellement organisée conjointement par le ministère de la culture et de la communication et le ministère des affaires étrangères et du développement international, en particulier au sein d’un groupe de travail consacré à l’examen des dispositifs de soutien et de promotion du livre français à l’étranger. »...
Via Valeryella Ella
La France, pays de l'exception culturelle, est un terrain idéal pour les lobbys des éditeurs. Cette semaine, au pays de Voltaire, nous venons de confirmer l'interdiction légale, de la lecture de livres électroniques en illimité. Enjoy!
SavoirsCom1 et Actualitté ont publié conjointement une étude prospective à propos de Prêt Numérique en Bibliothèque. Cette étude montre que le modèle de vente à l’acte de fichiers chronodégradables est insoutenable pour les finances publiques des collectivités.
Notre collectif se mobilise contre cette offre non seulement parce qu’elle est inabordable, mais aussi parce qu’elle est incompatible avec le point 9 de notre Manifeste qui affirme que les politiques publiques qui vont dans le sens des communs doivent tendre à monétiser des services et non pas à enclore la connaissance.
Selon une étude publiée par l'Hadopi, les lecteurs de livres numériques sont pour une grande majorité d'entre eux disposés à acheter des livres, mais le prix de vente proposé reste souvent trop élevé.
À l'Assemblée nationale, un amendement propose d'ajuster le taux de TVA des livres électroniques en fonction de la présence ou non des mesures techniques de protection (DRM).
Le numérique causera-t-il la fin de la pagination ? C’est ce dont discutait le 21 février un article de The Atlantic. Une réflexion qui s’inscrit dans celle, plus vaste, des pratiques de lecture et d’écriture à l’heure du numérique.
Les jeunes générations s'adaptent à la lecture d'un livre au format numérique. C'est ce que révèle une enquête menée aux USA. Celle-ci indique que les enfants sont de plus en plus nombreux à privilégier la tablette ou le smartphone pour lire un livre plutôt que sa version en papier.
Il y a vingt ans, Daniel Ichbiah écrivait : La connaissance planétaire est à la portée de votre micro-ordinateur. Des bibliothèques bourrées à craquer de littérature, images et sons. Des plus beaux tableaux du musée du Louvre jusqu’à la plastique de Cindy Crawford en passant par des mélopées new age inédites, des extraits de Thelonious Monk ou l’intégrale des Fables d’Ésope. Un geyser d’informations indescriptible. Avec la possibilité de communiquer avec des milliers de passionnés du même sujet, d’échanger idées, documents, clips vidéo… Il ne s’agit pas d’un rêve éveillé. Cela ne se passe pas en 2020, ni même en 2010 ! Vous pouvez l’avoir chez vous en 1994. Il s’agit d’Internet, le réseau qui regroupe déjà trente millions de branchés du monde entier. Aujourd’hui… le même enthousiaste d’alors publie un pamphlet pour dénoncer la confiscation de nos biens culturels par les nouvelles superpuissances.
Les Français de l'outre-mer ne sont pas considérés comme des internautes se connectant depuis le territoire national. C'est le constat fait par un député de la Martinique, qui dénonce le filtrage géographique qui frappe les nationaux vivant hors de métropole, en prenant appui sur le cas des livres numériques.
Personne ne veut du projet ? Le financement de la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle est encore indéfini, confirme le ministère de la Culture, dans une réponse au député Marcel Rogemont (SRC, Ille-et-Vilaine). Ce dernier avait sollicité la rue de Valois, en apprenant que 10.000 ouvrages indisponibles allaient être numérisés par la BnF, et que tout portait à croire que les crédits viendraient du Centre national du livre.
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