Comprendre l’importance croissante de l’“activité laborieuse implicite” des usagers de ces plateformes nous permettra aussi de préciser comment elle est captée et monétisée par des entreprises aussi disparates qu’Uber, Facebook, AXA ou SNCF. Face à cette nouvelle donne, une saison de luttes s’annonce : multiplication des recours collectifs, montée du coopérativisme des platesformes, naissance d’un syndicalisme en réseau. Et le rôle des Etats en tant que régulateurs des plateformes se montre de plus en plus nécessaire, surtout à travers la mise en place d’une fiscalité répondant aux enjeux du numérique.