Des algorithmes hyper puissants battus par un stratagème basique.
Les nouvelles technologies génèrent de nombreuses craintes. Pour tenter de faire face à la reconnaissance faciale, des chercheurs belges ont imaginé un stratagème : faire porter à des testeurs, une pancarte sur laquelle une image de foule est collée, pour déjouer l’attention des intelligences artificielles. Ça fonctionne !
Alors que la reconnaissance faciale couvrira bientôt 79% des aéroports américains, des ingénieurs de l’université belge KU Leuven veulent s’opposer au dictat de cette technologie. Comment déjouer ces algorithmes hyper-puissants et potentiellement dangereux pour nos sociétés ? C’est la question à laquelle ils ont tenté de répondre en imaginant un stratagème « basique » pour perturber l’IA en question, du nom de YOLOv2.
L’idée ? Une pancarte sur laquelle est collée la photo d’une foule. Les chercheurs ont réussi à prouver dans cette vidéo que l’intelligence artificielle était totalement perturbée par cette photo. Elle n’est plus en mesure d’identifier les individus « réels ». Les chercheurs précisent que : « cette technique pourrait rendre une personne virtuellement invisible pour les caméras de surveillance automatisée ». Vous comprendrez mieux avec cette vidéo ci-dessus.
Des méthodes archaïques pour faire face à des technologies hyper puissantes. Cela peut paraître dérisoire et pourtant ça fonctionne. L’idée est de faire face à la puisse d’États non-démocratiques comme la Chine, qui introduisent la reconnaissance faciale à tous les niveaux. En effet, le géant asiatique annonçait en mars dernier que cette technologie serait introduite pour payer le métro.
Les intelligences artificielles spécialisées dans la reconnaisse visuelle sont très présentes de nos jours.
À titre d’exemple, elle a déjà été utilisée dans un lycée français pour filtrer les élèves et limiter les intrusions.
Les start-up du domaine de l'intelligence artificielle (IA) appliquée à la santé investissent en majorité le marché du diagnostic médical, suivi par les offres de services numériques pour la découverte et le développement de médicaments, a relevé le 26 mars Rosalie Maurisse, responsable du domaine santé à la direction de l'expertise innovation de la banque publique d'investissement Bpifrance.
LEO Pharma et l’Institut Curie initient une collaboration pour identifier les facteurs de risque de survenue de thrombose chez les patients atteints de cancer. Le projet vise à évaluer dans quelle mesure l’intelligence artificielle peut compléter l’expérience du médecin pour comprendre comment certains facteurs amènent des patients atteints de cancer à développer une Maladie Thromboembolique Veineuse.
Le secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi a révélé les six projets retenus dans le cadre d'une expérimentation d'État sur l'intelligence artificielle.
La Commission européenne vient de présenter une série de mesures visant à mettre l'intelligence artificielle (IA) au service des citoyens européens et à stimuler la compétitivité de l'Europe dans ce domaine.
La Direction générale de l’armement a confié à Dassault et Thales un programme d’études destiné à développer l'intelligence artificielle dans l’aviation de combat française, en partenariat avec des start-up, PME et laboratoires civils.
L'armée de l'air américaine et l'entreprise spécialisée dans la défense Lockheed Martin ont travaillé en commun pour faire du F-16 un véhicule de combat aérien sans aucun pilote. Le drone a volé pour la première fois dans le cadre d'une mission.
« Je n’arrête pas de tirer la sonnette d’alarme, mais tant que les gens ne verront pas des robots descendre dans la rue pour tuer tout le monde, ils ne sauront pas comment réagir. » Ces propos inquiétants sont signés Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, et grand adepte des coups médiatiques.
Une phrase qui a déclenché, le 24 juillet, un échange cinglant avec le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a qualifié ses propos d’« irresponsables », et a vanté les avancées que promettait l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la santé ou de la sécurité routière. « J’ai discuté avec Mark [Zuckerberg] de tout cela, a répondu publiquement Elon Musk sur Twitter. Sa compréhension du sujet est limitée. »
Les ingénieurs du groupe Atos présidé par Thierry Breton, travaillent avec le CEA à un projet d'ordinateur quantique pour l'horizon 2030: une véritable rupture technologique.
Une décision majeure en matière de souveraineté numérique et d'IA pourrait presque passer inaperçue dans le brouhaha des organisateurs du buzz autour de l'IA...
La transformation de l’entreprise va prendre de la vitesse en 2019. Les organisations devraient améliorer leurs résultats et réinvestir les économies réalisées pour financer un futur résolume…
Dans son discours du 22 octobre dernier, Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, a réaffirmé l’importance des nouvelles technologies dans la Silver Economie, filière prometteuse, mais qui peine pourtant à décoller. Parmi elles, la domotique, la robotique, les systèmes d’informations mais aussi l’intelligence artificielle.
La Commission européenne veut développer les investissements dans l'intelligence artificielle et accompagner son essor par un meilleur partage des données. Elle prépare un code éthique sur le recours au robot.
C'est une révolution « qui est déjà là » et que l'Europe doit prendre à bras-le-corps : mercredi, la Commission européenne a dévoilé un plan d'action en faveur de l'intelligence artificielle (IA) en soulignant l'« urgence » de ne plus se laisser distancer par les Etats-Unis et l'Asie dans cette compétition mondiale.
Rattraper l'Amérique
« L'Europe doit investir au moins 20 milliards d'euros d'ici à 2020 », insiste Andrus Ansip, vice-président de l'exécutif européen. La Commission montre l'exemple, en promettant d'y consacrer 2 milliards de fonds européens, qui devraient générer selon elle 2 autres milliards d'euros d'investissement via les partenariats publics privés liés, en particulier dans le Big Data et la robotique. Elle appelle les Etats à lancer eux aussi des plans en ce sens, à l'instar de celui annoncé récemment par Emmanuel Macron ou de celui que prépare l'Allemagne. « La concurrence féroce au niveau international exige une action coordonnée » de l'UE, insiste la Commission, qui va préparer un plan en ce sens avec les Etats membres. Le 10 avril, 24 pays de l'UE, et la Norvège, ont signé une déclaration d'intention d'unir leur force dans le développement de l'IA. « Après 2020, il faudrait atteindre au moins 20 milliards d'euros investis chaque année », estime la commissaire au Numérique, Mariya Gabriel.
Le nerf de la guerre est bien financier. Si l'Europe peut se targuer de la qualité de ses chercheurs, de ses start-up et de son savoir-faire technologique (transports, médicaments, agriculture, etc.) comme autant d'atouts actuels et futurs, les fonds peinent à suivre : les investissements publics et privés dans l'IA ne pèsent aujourd'hui que de 4 à 5 milliards d'euros par an en Europe, deux à trois fois moins qu'en Asie et trois à quatre fois moins qu'aux Etats-Unis.
Libérer les données publiques
Les trois quarts proviennent globalement de l'investissement privé, que Bruxelles espère doper en favorisant l'accès aux données non personnelles, qualifiées d'« engrais de l'intelligence artificielle ». La commission propose pour cela de réviser la directive sur la réutilisation des informations du secteur public pour l'étendre aux secteurs des transports et des services collectifs et faciliter la réutilisation des données de recherche en libre accès résultant de financements publics. Elle annonce aussi, au passage, des recommandations sur la façon dont les dossiers médicaux électroniques des citoyens européens peuvent être échangés entre Etats membres.
Charte éthique
Le plan d'action prévoit enfin l'établissement, d'ici la fin de l'année, d'une charte éthique du recours à l'intelligence artificielle, comme le réclame un rapport du Parlement européen de janvier 2017. Bruxelles n'a en revanche pas retenu la proposition des eurodéputés de créer , jugeant cette option très prématurée.
L’intelligence artificielle se développe à pas de géants et investit tous les secteurs et particulièrement le domaine médical. S’appuyant sur des bases de données de plus en plus volumineuses, les algorithmes d’aide au diagnostic prennent une place prépondérante dans les décisions en matière de soins de santé pour les patients. Des médecins de la prestigieuse école de médecine de Stanford, qui compte sept prix Nobel, viennent de publier un article en forme d’alerte : les médecins et les scientifiques doivent attentivement examiner les risques éthiques liés à l’intégration de l’IA dans leur prise de décision.
Des chercheurs du centre de recherche technique finlandais VTT développent des matériaux en impression 3D pour le traitement des plaies dans les hôpitaux. Ces matériaux utilisent des nanofibrilles de cellulose et ont été associés à l'électronique imprimée pour des soins de santé de niveau supérieur.
Des chercheurs italiens ont mis au point une intelligence artificielle capable d'observer des IRM. En analysant la connectivité neuronale, cette technologie peut détecter des modifications cérébrales une décennie avant que n'apparaissent les symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Dans ses "méga-tendances" IT réactualisées, Gartner place l'intelligence artificielle au sommet des technologies qui vont bouleverser l'économie digitale.
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Supplementary material of our paper to be presented on the CVPR Workshop: CVCOPS (https://cvcops19.cispa.saarland/).
Simen Thys, Wiebe Van Ranst, and Toon Goedemé.
"Fooling automated surveillance cameras: adversarial patches to attack person detection."
https://arxiv.org/abs/1904.08653
Contact: wiebe.vanranst@kuleuven.be, toon.goedeme@kuleuven.be, simen.thys@student.kuleuven.be http://eavise.be