Pour la première fois ou presque en France, entreprises, associations professionnelles, firmes de relations publiques et autres « représentants d’intérêt » sont tenus de rendre publics leurs dépenses et leurs activités de lobbying auprès des décideurs. Petit tour d’horizon des enseignements de ce tout nouveau registre de transparence.
Via Stéphane NEREAU
Avec la loi Sapin 2, la France s’est dotée pour la première fois d’un registre du lobbying unique et cohérent, couvrant aussi bien les parlementaires que le pouvoir exécutif. Entreprises, associations professionnelles, cabinets de consultants, associations et autres « porteurs d’intérêts » avaient jusqu’au 30 avril dernier pour déclarer leurs dépenses et leurs activités de lobbying au second semestre 2017. Ces éléments sont disponibles en ligne (et en open data) sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Il est donc l’heure de tirer un tout premier bilan : en parcourant rapidement les entrées de ce registre, que peut-on apprendre ?