Boîte à outils numériques

Cette note présente les défis liés au traitement d'informations abondantes et multiformes, et décrit les réponses apportées par l'activité de veille, en particulier celle du Centre d'études et de prospective.

S’il est souvent perçu comme positif car créateur de croissance et de nouveaux modèles économiques, le numérique est pourtant responsable de 2,5 % de l’empreinte carbone de la France, et en forte croissance.

A horizon 2030, si rien n’est fait pour réduire l’empreinte environnementale du numérique et que les usages continuent de progresser au rythme actuel, le trafic de données serait multiplié par 6 et le nombre d’équipements serait supérieur de près de 65 % en 2030 par rapport à 2020, notamment du fait de l’essor des objets connectés. Il en résulterait des augmentations, entre 2020 et 2030 :

- de l’empreinte carbone du numérique en France : environ + 45% (pour atteindre 25 Mt CO2eq)

- de la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) : + 14 %

- de la consommation électrique finale en phase d’usage : + 5 % (pour atteindre 54 TWh par an).

L'Ademe et l'Arcep ont réalisé plusieurs études afin de compléter les connaissances de l'impact environnemental du numérique, notamment de la 5G. Et pour le limiter, le reconditionnement des terminaux se révèle un moyen efficace.