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Le récent rapport du GIEC indique que la température a augmenté de 1,1 degré Celsius depuis l’époque préindustrielle. Il est de notoriété publique, que le réchauffement de la planète est massivement lié à l’activité humaine, et qu’il devient urgent de réduire les émissions de carbone. Avec l’augmentation des dommages liés au changement climatique, les industries du monde entier ont dû porter leur attention sur leurs émissions et leurs contributions, et l’industrie des télécommunications est également fortement engagée.
Via EcoVadis, François GARREAU, Mickael Ruau
Comment réduire notre pollution numérique ? Pour agir en faveur d’un Internet plus respectueux de la planète, voici deux propositions d’action qui peuvent faire la différence. 1. Allonger la durée de vie des équipements informatiques Les fabricants de terminaux informatiques (ordinateurs, tablettes, smartphone, téléviseurs) misent sur l’obsolescence de leurs produits pour nous encourager à en racheter de nouveaux. Les techniques sont connues : fragilité des objets, coût exorbitant des réparations, indisponibilité des pièces détachées, marketing agressif, etc. Voici quelques conseils pour déjouer ces pièges : Ne cédez pas aux sirènes de la publicité. Tant que votre appareil fonctionne, pas besoin d’en acheter un nouveau. Peut-être qu’un nouveau smartphone vient de sortir, plus beau, plus puissant, plus “cool”, mais en avez-vous vraiment besoin ? Si votre appareil est cassé, essayez de le réparer. Il est peut-être encore sous garantie (même les appareils reconditionnés ont une garantie, renseignez-vous). Autrement, et si la réparation est trop chère, vous pouvez l’apporter à un repair café, où l’on vous accompagnera (gratuitement) pour réparer votre objet. Achetez d’occasion et "low-tech" si vous n’avez aucun autre choix que l’achat. Privilégiez les appareils reconditionnés (moins chers et moins polluants), et choisissez des produits dont la consommation énergétique est la plus faible possible . Des associations comme HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) agissent pour contraindre les entreprises du secteur à faciliter ces bonnes pratiques. N’hésitez pas à suivre leurs actions et à les soutenir. 2. Vidéos : limiter la très haute définition Les vidéos en très haute définition aggravent la pollution numérique à deux niveaux : elles incitent à faire l’acquisition d’écrans plus grands et plus complexes (donc plus polluants) et demandent plus d’énergie pour être lues (car plus lourdes). Voici quelques conseils pour déjouer cette course au gigantisme : Évitez les téléviseurs 4K et 8K. Si votre écran actuel n’est vraiment plus fonctionnel, ou adapté à vos besoins, pourquoi ne pas opter pour un téléviseur standard en reconditionné ? En plus ce sera moins cher ;) Adaptez la résolution à votre écran. Si vous regardez un clip sur votre téléphone portable, une résolution de 240p sera sans doute suffisante. Si vous regardez une série sur votre ordinateur portable, 720p devraient faire l’affaire. Il est parfois possible de changer les paramètres par défaut (ex : sur Netflix) pour ne pas avoir à y penser à chaque fois Bloquez la lecture automatique sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, comme sur Youtube, il est possible de désactiver la lecture automatique des vidéos. Ces réseaux cherchent à vous faire regarder le plus de vidéos possible, sans votre consentement explicite. Vous pouvez reprendre le pouvoir. Si vous faites déjà tout cela contre la pollution numérique... Voici quelques idées supplémentaires pour celles et ceux qui veulent aller encore plus loin pour limiter la pollution numérique : Refuser les “objets connectés”. Avez-vous vraiment besoin d’un assistant virtuel pour vous aider à éteindre la lumière ou allumer la radio ? D’un réfrigérateur connecté qui vous envoie un email lorsque vous n’avez plus de tofu ? Ces objets, eux-aussi, ont un coût écologique élevé. Ils font aussi peser des risques importants sur votre vie privée. Éteindre votre box internet la nuit et durant vos absences. Ces appareils consomment beaucoup d’électricité, même lorsque vous n’êtes pas en train d’utiliser internet. Leur consommation annuelle se situe entre 150 et 300 kWh, soit autant qu’un grand réfrigérateur ! Lutter contre les écrans vidéos publicitaires qui envahissent nos villes. En 2018, il y avait un million de ces écrans en France, générant chacun 350 kg de CO₂ par an. Soit l’équivalent d’un million d’allers-retours Paris-Nice en avion chaque année. Des collectifs existent déjà à Lyon ou à Paris, n’hésitez pas à les contacter pour qu’ils vous aident à monter votre propre campagne.
Via Mickael Ruau
Benchmark Green IT. Les émission de gaz à effet de serre du numérqiue des entreprises représentent 27 % du forfait GES soutenable d'un français.
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Livre. L'instigateur de la démarche de sobriété numérique publie un livre concis et très opérationnel pour vous aider à passer à l’acte, maintenant.
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Quelques bases et bonnes pratiques pour mieux comprendre et calculer l'impact environnemental de vos produits et de vos projets.
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L’ADEME établit chaque année un rapport sur la filière DEEE (sa dernière synthèse date de janvier 2014). Elle donne par exemple les quantités d’EEE mis sur le marché français (1,6 million de tonnes) et celles de DEEE collectés (471 000 tonnes) : moins de 30% des équipements électriques et électroniques mis sur le marché en France sont collectés quand ils arrivent en fin de vie. On apprend également que près de 80% des DEEE ménagers collectés sont recyclés, contre 50% des DEEE professionnels (i.e. les DEEE autres que ceux provenant des ménages). C’est donc une minorité de DEEE qui est aujourd’hui collectée en France. Que deviennent les 70% n’étant pas captés par les circuits officiels ?
Via Mickael Ruau
Mission interministérielle Green Tech pilotée par la DINUM et le Ministère de la Transition écologique pour réduire les impacts environnementaux du numérique
Via Mickael Ruau
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MiNumEco, la mission interministérielle numérique écoresponsable pilotée par la DINUM et le Ministère de la Transition écologique pour réduire les impacts environnementaux du numérique
Via Mickael Ruau
Faire de la transition numérique un accélérateur de la transition écologique Télécharger la publication PDF - 1.12 Mo L’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing), GreenIT.fr et le WWF France se sont réunis pour contribuer à la discussion sur les actions que les pouvoirs publics – au niveau national comme au niveau local – pourraient prendre pour faire de la transition numérique un levier de la transition écologique. Nous avons bénéficié de la contribution de nombreux acteurs, au premier rang desquels le Conseil national du numérique et le réseau Transitions2. Ce Livre Blanc est issu de cette collaboration inédite. Il n’entend pas faire la synthèse de toutes les propositions existantes, mais a vocation à lancer le débat sur les mesures les plus appropriées, à susciter des contre-propositions et des propositions complémentaires, à nourrir la réflexion des pouvoirs publics qui veulent passer à l’action ou renforcer celles déjà entreprises. Il a vocation à ouvrir un nouvel agenda politique. Lire le communiqué de presse Lire le lexique des termes de référence Du Green IT au numérique responsable
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L'Université technique de Munich a récemment publié une étude qui, dans ses conclusions, accuse les géants du numérique - comme IBM, Google et SAP - de falsifier les chiffres réels de leur empreinte carbone. À l'heure où le rôle des grandes entreprises dans le changement climatique fait l'objet d'une vive polémique, l'étude met en évidence des incohérences dans la manière dont les entreprises technologiques déclarent leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
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Quelle est, en France, l’empreinte environnementale liée à l’activité numérique d’un salarié dans une grande entreprise, privée ou publique ? Pour le savoir, il suffit de consulter l'étude WeGreenIT, réalisée par le Club Green IT et et WWF France et publiée le 11 octobre dernier.
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Parmi les organisations d'entreprises qui font pression contre le projet de loi figurent la Chambre de commerce des États-Unis et Business Roundtable.
L'analyse a été faite par le groupe de surveillance Accountable.US et rapportée pour la première fois par le média britannique The Guardian. « Les grandes entreprises aiment nous dire à quel point elles s'engagent à lutter contre la crise climatique et à construire un avenir durable. Mais derrière des portes closes, elles financent les groupes commerciaux de l'industrie qui se battent bec et ongles pour empêcher le plus grand projet de loi sur le changement climatique de tous les temps », a déclaré Kyle Herrig, président d'Accountable.US. L'analyse tente de montrer que leur prétendu engagement ne serait en effet qu'un écran de fumée.
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Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
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Découvrez l'étude Green IT réalisée par le Club Green IT et le WWF France
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