C’est un argument qui pourrait réussir à convaincre les derniers climatosceptiques. C’est en tout cas celui qu’a utilisé Emmanuel Macron pour tenter de convaincre Donald Trump de revenir dans l’Accord de Paris. Franchir le seuil des 2°C de réchauffement climatique soulèverait d'importantes questions de sécurité mondiale et des déplacements massifs de population, explique François Gemenne, professeur spécialiste des mouvements migratoires liés aux changements climatiques à Sciences Po Paris.