Archives de la fin du monde à 120m sous terre | RSE et Développement Durable | Scoop.it
Une forteresse pour la mémoire collective La société responsable, Piql, souhaite à l’avenir créer une zone spécifique, avec sa propre porte d’entrée. À la différence de la réserve de graines qui est financièrement prise en charge par la Norvège et les ONG, l’Archive Mondiale Arctique est payante. Le prix du service n’est pas encore communiqué, mais l’on imagine que la facture sera logiquement très salée. Pour l’heure, les gouvernements brésiliens et mexicains ont participé à l’ouverture du site et ont déjà archivé quelques documents historiques. Le support physique d’enregistrement est loin du disque dur classique. Il s’agit de films photosensibles sur lesquels sont imprimées les données. Une fois sauvegardées, elles ne peuvent être modifiées, ce qui évite le risque d’usurpation. Les microfilms peuvent se conserver au moins 500 ans. Leur seul défaut concerne leur encombrement, puisque 40 centimètres de film ne peuvent contenir que 120 Go de données. Bien loin de la taille d’une clé USB. Cette démarche est une bonne idée dans un sens, mais peut être anxiogène dans l’autre. Jusqu’où l’Homme devra-t-il aller pour faire face à la destruction du patrimoine lors des guerres ? Malgré les conflits, elle est la preuve de l’égalité face à « l’après »…

La solution idéale, ce serait d’éradiquer les conflits, pour ne plus avoir à se soucier de la mémoire collective, qui perdurera grâce à la paix universelle. Utopique, vous avez dit ?

Via June, congruence-RSO