Alors qu’il apparaît que les internautes possèdent de plus en plus d’influence sur les décisions prises dans la vraie vie (recul de l’ACTA ou de la SOPA par exemple), le pouvoir symbolique des Anonymous n’est plus un paramètre à ignorer lors d’un communiqué officiel.
Par exemple, si vous êtes une entreprise et que prétendez que vous allez limiter les libertés des internautes en vendant une solution de surveillance, et vous allez vite vous retrouver avec des dizaines de hackers et d’analystes qui vont s’empresser de débusquer et de publier vos petits secrets honteux pour vous empêcher d’atteindre aux droits fondamentaux des humains (même si la France ne reconnait toujours pas l’accès à Internet comme un droit fondamental, contrairement aux Nations Unies).
Ce genre de pouvoir dissuasif oblige la plupart des entreprises à adopter un comportement plus éthique et respectueux envers leurs clients. Et si des gouvernements tentent d’étouffer le mouvement Anonymous en procédant à quelques arrestations, le fait qu’il n’existe pas de hiérarchie et que chacun peut se prétendre Anonymous à son niveau, même s’il ne possède pas de compétences poussées en sécurité informatique, permet au mouvement de ne pas être déstabilisé.
Et pour faire aussi participer les débutants, des hackers avec de meilleures compétences ont regroupé au sein d’une distribution Linux tout un tas d’outils faciles à utiliser pour réaliser des tests de sécurité. Le nom de cette nouvelle distribution ? Anonymous OS.