Valeur ajoutée des outils de "réseaux sociaux" au journalisme : 15 exemples outre-atlantique | Ecrire Web | Scoop.it

Réseau social par-ci, réseau social par-là : mais quel apport à l'information ? Cette synthèse en forme de liste tente de repérer les expériences menées ces derniers mois dans quelques médias aux Etats-Unis, principalement. Au-délà des innovations techniques, on remarque surtout que ce sont toujours des dispositifs de recomposition de bribes d'information qui semblent tenir la rampe : la "valeur ajoutée" est dans la capacité à recoller ensemble des fragments éparses de données, qui re-deviennent des informations, dans leur assemblage, sous la houlette de journalistes "anglant" et sélectionnant des bribes circulantes. Agrégation, encore et toujours :

le lien http://sustainablejournalism.org/socialmedia/journalism-social-media-examples

 

La valeur ajoutée, c'est le double geste d'annotation et de ré-éditorialisation qui la fait naître. Décrire l'activité nécessitée par ce double geste pourrait faire l'objet d'une recherche à part entière : entre veille, "curation" et assemblage, les étapes sont nombreuses et sont discrètes. Derrière le bruit de l'information, le bruissement du journalisme sur les réseaux : pour illustrer le lien, je reprends un diagramme posté il y a  quelques mois, par Davduf, lorsque Google+ est apparu.

 

Il permet d'ajouter un regard supplémentaire à cette question de la valeur ajoutée du journalisme de collecte, en pensant l'autre pôle de la communication : la réception d'une information remise en forme n'est jamais certaine puisque l'audience n'est pas nécessairement là où elle est diffusée... Le journalisme a donc aussi  à s'adapter à l'usage de ses récepteurs : idée qui semble faire "pshitt" lorsque soumise aux syndicats professionnels, lors de la tentative de mise en place d'un passeport professionnel et d'un référentiel des métiers du journalisme.


Via Valerie Jeanne Perrier , Bertrand CHARLET, Johnny E. Ramos Ch.