Le Fonds pour une presse libre (FPL) va accorder un soutien financier à 9 titres de presse indépendants d’information locale, nationale et internationale: le Portail des médias libres, porté par Basta !, Le Bondy Blog, Disclose et Rembobine pour un projet commun, L’Arlésienne, MedFeminiswyia, Le Mouais et le Syndicat de la Presse Pas Pareille pour un projet commun, StreetPress, Vert et Voxeurop. Ces médias ont candidaté au 5ème appel à projets du Fonds lancé en décembre 2023 et vont bénéficier d’aides financières d’un montant global de à 200.000 euros.
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Veille sur l'actualité du journalisme, de la presse et des médias.
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De l’effondrement financier de 2008 à l’embrasement du Proche-Orient en passant par la crise climatique et l’invasion de l’Ukraine, la planète a connu ces quinze dernières années une série de secousses qui affolent les boussoles intellectuelles et géopolitiques. Pas celle du «Monde diplomatique», qui défend, presque seul désormais, le non-alignement. Et sollicite ses lecteurs pour soutenir son combat.
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"Il se dit que Le Monde diplomatique serait à la presse ce que le vinyle est à l’industrie du disque: un îlot où l’avant-garde vient trouver la qualité, dans un monde saturé de bruits de fond et de signaux dégradés." 
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Alors que le pionnier du secteur, «XXI», est en redressement judiciaire, d'autres revues trimestrielles en librairie se maintiennent à flot («Usbek & Rica», «Schnock»...) ou se lancent, comme «Kometa». Dans cette économie artisanale, frappée par la hausse du coût du papier, il faut être inventif pour trouver son équilibre.
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Aux côtés notamment d'anciens de «XXI», Serge Michel, fondateur de Heidi.news, est derrière le lancement le 11 octobre prochain du trimestriel «Kometa», une nouvelle revue qui «tourne le regard vers l'Est» de l'Europe, selon la cofondatrice Léna Mauger, et fait la part belle au récit littéraire, avec des grandes signatures comme Emmanuel Carrère et Milan Kundera.
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Placé en redressement judiciaire, Le Crestois, hebdomadaire d’informations locales dans le centre de la Drôme a été repris par plusieurs salariés et journalistes constitués en société coopérative. Pour soutenir cette relance et aider à un indispensable virage numérique, le Fonds pour une Presse Libre a pris une participation minoritaire au capital de la nouvelle société.
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Le Fonds peut choisir de prendre des participations minoritaires dans des entreprises de presse indépendantes, contrôlées par leurs équipes rédactionnelles et financées avec le soutien de leur public, mais il «ne s’immisce en aucun cas dans la gestion des entreprises concernées.»
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De nombreuses publications numériques en appellent régulièrement à la générosité de leurs lecteurs. Avec l’idée que l’information est un bien commun, comme le journal en ligne Les Nouvelles News, ou le site Reporterre, consacré à l’écologie, qui tire 97% de ses revenus de la générosité de plus de 13.000 donateurs.
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"Les dons vont en premier lieu aux organes de presse très engagés dans le champ politique et religieux. L’Humanité reste le titre le plus soutenu de la presse écrite, suivi par La Croix, tandis que Blast, site d’enquête créé par le journaliste Denis Robert, et Aleteia, site chrétien d’actualité, figurent dans le peloton de tête des médias en ligne."
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20 Minutes a annoncé la publication de 20 Mint, son nouveau journal entièrement consacré aux métavers, le jeudi 16 juin. "Dans une démarche collaborative, 20 Mint est un nouveau média construit grâce à la mobilisation et l’engagement d’une communauté de 792 détenteurs de NFT. 20 Minutes devient ainsi le premier éditeur français à se saisir de cette technologie pour lancer un projet éditorial d’une si grande ampleur."
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Fin avril, 20 Minutes avait mis en ligne 999 NFT représentant des machines à écrire uniques, d’une valeur d’environ 280 euros chacune, soit l’équivalent d’une levée de 280.000€, sur la plateforme Ethereum. Chacun de ces NFT a donné à son détenteur le pouvoir de siéger au comité éditorial virtuel de 20 Mint.
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Les acteurs du secteur ont souligné l’importance de favoriser des approches collaboratives et diverses en matière de financement.
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"Le soutien philanthropique pourrait non seulement contribuer à fournir aux journalistes l’infrastructure dont ils ont besoin pour travailler en toute sécurité en ligne et hors ligne, mais aussi à stimuler l’innovation dans les médias en permettant de développer et de tester de nouveaux modèles économiques et de nouveaux modes de création et de diffusion de contenu."
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Médiacités, Politis, Blast, StreetPress, Le Média...
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«Je nous appelle “les médias mendiants”», dit en souriant Jean-Baptiste Rivoire, ancien de Canal+ et fondateur du tout nouveau site d’enquêtes vidéo Off Investigation.
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The Salt Lake Tribune’s transition to nonprofit status has been closely watched in the news industry. “The opportunity for us to prove that this can work is significant and so is the responsibility.”
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"In 2022, I think we’ve got to do a better job at defining what it means to be a nonprofit news organization in this community.”
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À l’ère du numérique et de la fragilité financière de la presse, le journalisme collaboratif permet d’allier les forces, de faire des enquêtes de plus grandes envergures, mais aussi de soutenir des journalistes solitaires et/ou des projets demandant de long temps d’investigation. Le but poursuivi est de servir l’intérêt général.
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L’immense majorité des projets de journalisme collaboratif fonctionnent sur des systèmes de dons, d’organismes philanthropiques et de particuliers, dans une volonté affichée d’indépendance.
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Local news is under more pressure than ever. But as Covid has demonstrated, having local sources of information is vital both for keeping communities connected and holding local power to account.
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The papers each have a combination of paid journalism and voluntary input from people in the local community. Print advertising is the biggest earner for the papers, bringing in up to 90% of the revenue.
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Le premier numéro de la revue trimestrielle des révolutions féministes "La Déferlante" est sorti en librairie le 4 mars dernier. Aujourd'hui, ses quatre cofondatrices, Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas, savourent leur succès avec 20.000 ventes déjà réalisées avant la sortie d'un deuxième numéro programmée à la mi-juin.
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Sans publicité, le modèle économique de La Déferlante repose uniquement sur ses abonnements. La campagne de crowdfunding a en outre permis de réaliser 10.000 préventes et de financer ainsi les deux premiers numéros de cette revue qui cite pour modèle le trimestriel américain Bitch.
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Editors of Kansas City’s Northeast News opted for an unusual choice for the front page of Wednesday’s issue: They left it blank.
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The publisher said he feels optimistic that the community will support its newspaper and the businesses that place ads, but he also imagines what the end of the News would look like, from selling office furniture to donating the stockpile of print copies to a historical society.
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Lancé il y a moins de six mois, ce pure player vidéo qui célèbre la culture populaire des deux côtés de la Méditerranée, prépare une levée de fonds. Confondé par l'ex-présentateur du JT de France 2, Rachid Arhab, le média cible les «Millennials» et veut se financer en produisant pour des marques.
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Pour trouver un équilibre économique, la start-up compte sur le développement d'une activité d'agence pour les marques associant contenus de «brand content» et production en marque blanche. Un modèle adopté par d'autres pure players vidéo, comme Loopsider,Brut ou Konbini.
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Le site d’information, fondé en 2013 par un petit groupe de passionnés du Moyen-Orient et du Maghreb, réunis autour d'Alain Gresh, ancien directeur adjoint du Monde diplomatique, a réussi à se développer malgré un modèle entièrement gratuit. Grâce à un vaste réseau de rédacteurs bénévoles, deux campagnes de collecte de dons par an et quelques aides de l’Etat, il a aussi trouvé son modèle économique.
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Orient XXI a aussi lancé une collection de livres en format de poche, avec, en point de mire, toujours la même ambition, explique Alain Gresh: «faire entendre un point de vue décentré et différent» sur le monde arabe.
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Un seul repreneur s’est finalement positionné pour reprendre les revues XXI et 6Mois, placées en redressement judiciaire depuis le 8 août. Indigo Publications, le groupe de presse de la famille Botbol, aux publications 100 % numériques (La Lettre A, Glitz. Paris, Africa Intelligence, ou encore Intelligence Online), a, selon nos informations, déposé au tribunal de commerce de Paris une offre de reprise pour les deux trimestriels.
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La revue de photojournalisme 6Mois va faire les frais du rachat par Indigo Publications en cessant de paraître. «On va incorporer l’expertise de 6Mois dans XXI pour ne faire exister qu’une seule marque et tenter de la rendre rentable.»
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Suite à nos révélations sur ses méthodes et les coulisses de sa «success story», le promoteur lyonnais Hervé Legros intente non pas un mais deux procès à notre journal. Face au risque d’épuisement financier et pour continuer à enquêter sur Alila et d’autres, votre soutien est déterminant.
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"Toute nouvelle procédure exige du temps et de l’énergie pour préparer notre défense, démontrer le sérieux de notre travail. Un temps précieux qui n’est pas investi dans d’autres enquêtes. C’est précisément un des buts d’une procédure‐bâillon."
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La petite équipe qui a lancé le magazine «Sphères» il y a deux ans récidive avec «Sphères régions» consacrée aux communautés régionales.
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"On ne voulait pas faire un magazine avec des sujets lus des dizaines de fois. Nous voulions du long format, de la photographie. On voit notre magazine comme une collection de petits carnets. Le but, c’est d’aller à la rencontre des personnages témoins qui représentent leur territoire et à travers eux, d’aborder un sujet."
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Le Fonds pour la presse libre, qui veut aider financièrement des médias indépendants, a retenu neuf médias parmi 44 candidats pour attribuer des aides. Ce fonds, alimenté uniquement par un financement participatif, permet à ces médias de continuer de proposer un journalisme libre, de qualité, d’intérêt général. Six médias vont bénéficier de dons: Inf’OGM, L’Empaillé, La Déferlante, Reflets.info, Splann! et Transrural Initiatives. Trois autres vont bénéficier d’avances remboursables, de prêts de plus de 30.000 euros (Street Press, Mediacités et Le Courrier des Balkans).
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"Cette année, le fonds pour la presse libre a reçu plus d'argent: 165.000 euros notamment grâce à un financement participatif avec plus de 2.500 donateurs. Ce n'est pas de l'argent public, il provient uniquement de celui de citoyens lambdas. C’est cela qui permet de garantir l’indépendance du fonds et donc des médias soutenus. Par ailleurs, Mediapart fait aussi une dotation chaque année."
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Deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, les médias, grands et petits, continuent de faire face à des défis importants: revenus incertains, changements d’habitudes de consommation des lecteurs et répression éhontée des gouvernements. Alors que la pandémie perdure, les effets des aides d'urgence et des mesures visant à favoriser la pérennité économique des médias, qu'ils soient fructueux ou non, ont commencé à se faire sentir dans le secteur du journalisme à l'échelle mondiale, de la philanthropie aux nouveaux modèles économiques en passant par les taxes pour les plateformes technologiques et les subventions publiques.
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"Un changement majeur est nécessaire pour éviter que l'aide publique au secteur de l'information ne devienne une source de revenus de plus en plus vitale qui masque des problèmes structurels plus profonds tels que le déclin de la diffusion et une importance excessive accordée à la presse papier au détriment du numérique."
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Créé en 2016, à l’initiative de plusieurs anciens journalistes de L’Express, dont Jacques Trentesaux, Mediacités – un pure player sur le modèle ostensible de Mediapart, dont le contenu est accessible uniquement aux abonnés – s’attache à mener des enquêtes en profondeur dans diverses villes hors Paris : actuellement Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Le site internet a réussi à franchir le cap des 6000 abonnés, seuil nécessaire à sa «survie», grâce à une campagne d'abonnements qui avait été lancée le 21 septembre.
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"Le problème au niveau capitalistique apparaît évident: la surreprésentation d’acteurs extérieurs à la presse qui investissent dans les médias car cela peut préserver leurs intérêts, voire les protéger. Bernard Arnault, patron de LVMH, par ailleurs détenteur des Échos, peut être sûr qu’il n’y aura pas d’enquête gênante sur son groupe dans le premier quotidien économique français."
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inn
NewsMatch 2021, an annual campaign for individual donations to nonprofit news organizations, will support newsrooms delivering vital pandemic information, investigating abuses of power and strengthening communities across America.
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"The INN network of more than 2,500 journalists across the country now provides reporting on a scale similar to National Public Radio and its member stations. In many cases, the younger news organizations are filling in reporting gaps left as long standing local and regional newspapers have closed."
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Le média en ligne d’investigation locale, né en 2016 à Lille, voit son existence menacée, et a adopté à la rentrée une nouvelle stratégie: au lieu de se développer par l’ouverture d’une nouvelle rédaction (Montpellier ou Bordeaux étaient envisagées), l’équipe s’est étoffée à Lille, passant de deux à quatre journalistes, sans compter les pigistes. Objectif: publier de nouvelles informations tous les jours plutôt qu’une grosse enquête par semaine, afin de fidéliser les lecteurs.
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«La difficulté, pour ces médias, c’est de faire savoir qu’ils existent»
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Le site internet d'investigation locale Mediacités, créé à Lille en 2016 mais également implanté à Lyon, Toulouse et Nantes, lance une campagne pour trouver 2.000 abonnés supplémentaires d'ici la fin de l'année afin de pouvoir continuer à exister. «Mediacités a connu quatre années de croissance régulière et franchi le cap des 4000 abonnés à la fin de l'année 2020, mais cette croissance est encore nettement insuffisante pour atteindre l'équilibre économique» a résumé le directeur de la publication, Jacques Trentesaux.
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Le site, qui emploie dix salariés, s'appuie également sur une cinquantaine de pigistes. Revendiquant plus de 2000 enquêtes, Mediacités a lancé des formats éditoriaux novateurs, comme Radar, un outil pour suivre les promesses électorales des exécutifs des quatre grandes villes et métropoles, et des enquêtes participatives.
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Substack, the email newsletter startup, plans to hand out a total of $1 million in the form of one-year stipends to up to 30 journalists who are interested in covering local news on the platform. A smattering of writers are already using Substack to sell paid subscriptions to newsletters dedicated to local news, and the company thinks, with the right incentive, many more might do it.
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"Substack doesn’t argue that it can single-handedly save local news, just that it thinks there is an audience that will pay to read it and journalists who can make a living selling it."
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En cinq ans d’existence, le Fonds pour une presse libre (FPL) aura accordé près de 700.000 euros d’aides financières à 34 médias indépendants.