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Article réservé aux abonnés Le cas de Jean-François Achilli, suspendu mi-mars pour sa collaboration avec Jordan Bardella, met en lumière ces prestations rémunérées de journalistes dans la communication d’entreprise, scrutées avec une extrême vigilance ces derniers mois au sein de la radio publique. Voir aussi
Vendredi soir, l'influenceuse Léna Situations était présente sur le tapis rouge de la prestigieuse cérémonie des César pour poser des questions aux invités. Une présence qui interroge: les influenceurs prennent-ils la place des journalistes? Voir aussi
De retour dans le vert en 2022 et ayant réduit sa dépendance au papier, le groupe derrière «Jeune Afrique» poursuit sa mue et se lance désormais le défi de bâtir un réseau de bureaux aux quatre coins du continent africain pour coller aux besoins d'un lectorat de décideurs, entrepreneurs et financiers intéressés par le dynamisme de la région. Voir aussi
Face à l'essor des IA génératives comme Midjourney ou Dall-E, le photojournaliste Niels Ackermann estime que la presse doit devenir un rempart pour le réel, dans un monde inondé de contenus synthétiques. Il met en garde contre une utilisation irréfléchie de ces nouveaux outils. Voir aussi
Lors d’une séance au Bundestag, l’AfD, le parti d’extrême droite a pointé du doigt l’ampleur de la rémunération des “prestations” effectuées par des journalistes pour le compte d’institutions et d’entreprises. Le gouvernement a alors publié un aperçu des sommes versées pour ces travaux non journalistiques payés par les pouvoirs publics. Au total, les journalistes auraient touché ces cinq dernières années près de 1,5 million d’euros pour diverses tâches annexes, [appelées aussi ménages] comme l’animation de conférences ou de débats.
En dix ans, la profession a perdu plus de 3.000 journalistes professionnels, soit 9% de ses effectifs. Une tendance liée à l'évolution de la profession et à sa précarisation, selon la Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP), qui attribue la carte de presse. Par ailleurs, selon Eurostat (le service de statistiques de la Commission Européenne), le nombre de journalistes en France s'élevait à 142.000 en 2020, au sens de la Classification internationale des types de profession. Bien loin des 34.000 titulaires d'une carte de presse.
Les communicants d'Avisa partners n'en ont pas fini avec leur mauvaise réputation. De nouvelles enquêtes de "Libération" et "Jeune Afrique", entre autres, jettent à nouveau la lumière sur la firme, déjà à l'origine de procédures contre "Arrêt sur images", "Mediapart" et "Reflets". Voir aussi
Dans un entretien au «Monde», Dominique Wolton, chercheur en communication, appelle à arrêter «d’idolâtrer Internet» et estime que les agences de communication ne doivent pas oublier la créativité «au nom des enjeux d’un marché mondialisé et standardisé». Article réservé aux abonnés Voir aussi
«On m’a commandé un article pour dézinguer Ruffin. Je l’aime bien, moi, Ruffin… Je réponds quoi?» Il y a quelques mois, on recevait un coup de fil de Julien Fomenta Rosat, un copain journaliste qui fait des ménages dans la com’, pour payer les factures. Articles bidon, médias complices, déstabilisations, grands groupes pleins aux as... Julien nous raconte le business secret des «agences fantômes», notamment la société Avisa Partners, spécialisée dans la vente d’influence médiatique et numérique à ses clients. Parmi eux, on trouve de très riches particuliers, des institutions publiques, de grandes entreprises et des régimes étrangers. Voir aussi
Avec un modèle économique encore centré sur le papier, la presse quotidienne régionale peine toujours à réaliser sa mue numérique. Mais comment faire? Eléments de réponse avec Ouest France et La Voix du Nord. Voir aussi
Après deux ans de pandémie, les industries agroalimentaire et agrochimique ont à nouveau pu entonner, Porte de Versailles, leurs «éléments de langage» préférés. Que Choisir s’y est frotté… jusqu’à l’écœurement.
En 2021, l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), plus important organisme de recherche dédié au numérique en Europe, a vu grand pour sa communication: il s'est choisi un des leaders mondiaux de la communication, l'agence Havas (détenue par Vivendi-Bolloré). Qui lui a mitonné un plan com' aux petits oignons. ASI soulève le couvercle.
Revirement de situation spectaculaire dans les salles de rédaction, où, après des années de vaches maigres, l’entrée de nouveaux revenus permet le recrutement de nouveaux journalistes. Or, certains médias peinent à pourvoir tous les postes qu’ils affichent, Radio-Canada entre autres. Les écoles de journalisme sont donc activement mises à contribution. Cette pénurie de main-d’œuvre s’explique aussi par le faible taux de rétention des journalistes, qui préfèrent souvent partir pour les relations publiques au bout de quelques années dans le milieu, lassés par la précarité.
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Les influenceurs sont devenus des figures omniprésentes dans les médias. Pour autant, ils sont nombreux à regretter le traitement journalistique qui leur est encore réservé. Au point, parfois, de verrouiller totalement leurs relations avec la presse.
Autrefois nain médiatique en France, le Mixed Martial Arts (MMA) est aujourd’hui largement couvert par la presse à chaque événement, et a obtenu en 2020, entre autres grâce à des relais médiatiques, la légalisation des combats en France tandis que le CSA a validé leur diffusion à la télé. Comment expliquer ce revirement? Analyse d’une stratégie qui a porté ses fruits. Voir aussi
Moins onéreux qu’une publicité classique, plus proches du public que les journalistes, les influenceurs sont d’une efficacité redoutable auprès des consommateurs. Et ça, les attachés de presse l’ont bien compris.
Après des semaines de quasi-silence, le président de la République accorde mercredi une interview aux JT de TF1 et France 2. Un exercice balisé pour un chef d’Etat cherchant à rassurer son électorat retraité, analyse le spécialiste de la communication politique, Christian Delporte.
Alors que médias et journalistes sont soumis à des opérations d’«influence» sophistiquées, menées par des officines œuvrant à la limite de la légalité, la réponse de la profession doit être collective et mettre en avant les règles déontologiques et leur autorégulation, estime Yann Guégan (ESJ Lille 2001, 75e promo), vice-président du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), dans une tribune à «l’Obs».
Répandue depuis de nombreuses années entre les responsables politiques et les journalistes, la tenue de propos anonymes est devenue une véritable arme de communication sous la présidence d’Emmanuel Macron. (accès abonnés) Voir aussi
Ex-journaliste politique au sein du groupe Canal+, Loïc Signor était chargé du suivi de l’Élysée, après avoir couvert la campagne victorieuse d’Emmanuel Macron en 2017. "J’ai quitté CNews pour devenir porte-parole de Renaissance, le nouveau parti de la majorité présidentielle." Voir aussi
(Réservé aux abonnés) L’entreprise a fait appel aux services de la société spécialisée iStrat, qui a disséminé sur Internet des textes favorables aux VTC avant une décision judiciaire cruciale. Cette entreprise d’intelligence économique et de relations publiques, rebaptisée depuis Avisa Partners, a récemment été épinglée par un témoignage dans le magazine Fakir et une enquête de Mediapart puis de Marianne, dans lesquels d’anciens collaborateurs expliquent avoir été rémunérés par l’entreprise pour l’écriture d’articles favorables à ses clients diffusés sous de faux noms sur les espaces participatifs de plusieurs médias et sites Web. Voir aussi - Derrière le succès d'Avisa, la complaisance des "Échos" (et d'autres) (ASI abonnés, 30 juillet 2022)
- Avisa: faux articles, faux médias, vraies opérations d'influence (ASI, 28 juillet 2022)
- Avisa partners, dans les coulisses d'une bombe médiatique (ASI, 25 juillet 2022)
- Opération intox: Avisa Partners a enquêté sur un journaliste anti-corruption basé en France (Médiapart abonnés, 21/08/22)
- «Brand publishing, native advertising, influenceurs: la communication digitale sous le feu des critiques» (L'Opinion,
28 octobre 2022)
Comme chaque année depuis 2009, la société Cision présente son étude sur l’état des médias dans le monde destinée aux professionnels des RP, en interrogeant plus de 3800 journalistes dans 17 pays. L’occasion de sonder l’évolution de la profession de journaliste et de ses difficultés. Car si le métier n’est pas nouveau, les défis le sont. Le rôle du journalisme est toujours de rapporter des faits, mais couvrir simplement l’actualité ne semble pas suffire. Les moyens financiers et humains sont de plus en plus limités, les technologies évoluent à une vitesse grand V et la concurrence est rude entre réseaux sociaux et influenceurs.
Si les grands-rendez politiques à la télé, à la radio ou dans la presse régionale gardent les faveurs de nombreux candidats, de nouveaux formats, souvent portés par des influenceurs, font aussi partie de leurs moments médiatiques décisifs. Voir aussi
Le 17 février, Vivendi est entré dans une nouvelle ère. Vincent Bolloré a pris du recul et UMG (Universal Music Group), qui représentait la moitié de l’activité, a été déconsolidé. Yannick Bolloré à la tête du groupe doit écrire une nouvelle page. "Aujourd'hui, le groupe Canal est notre première activité. De son côté, Havas surpasse son niveau de 2019, avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros. Editis profite du rebond historique de l'édition, avec des revenus records de 856 millions d'euros. Intégré depuis le 1er juin, Prisma Media réalise un chiffre d'affaires de 309 millions d'euros, en hausse de 11,2%. Enfin, Gameloft est redevenu bénéficiaire." Voir aussi - Portrait: Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+" dans Challenges du 7 avril 2022
Anne-Claire Coudray (ESJ Lille 2000, 74e promo), le directeur artistique de TF1 Yoann Saillon, et la sémiologue Virginie Spies racontent et analysent la performance de Stromae qui a chanté «L’Enfer» en pleine interview au «20 Heures» dimanche. Voir aussi
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Le media training rémunéré est formellement proscrit par Radio France, qui renvoie ainsi notamment à la charte d'éthique professionnelle des journalistes, qui indique «qu'un journaliste digne de ce nom [...] ne touche pas d'argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d'être exploitées».