Le langage d’un homme vrai ou l’art de la conversation futile | Gestion des Risques Interculturels | Chronique des Droits de l'Homme | Scoop.it

Lors des formations en management interculturel délivrées à des Français, ce n’est pas la dimension technique qui pose parfois le plus de problème. Les aspects purement managériaux demandent certes de longues explications et des exemples détaillés pour susciter l’adhésion mais celle-ci s’obtient sans grande difficulté à partir du moment où le formateur est parvenu à développer la sensibilité interculturelle des participants. Mais me croirez-vous qu’il est parfois plus difficile d’obtenir l’adhésion sur des éléments non-techniques ? Autrement dit, sur tout ce qui concerne les interactions non-professionnelles, les relations interpersonnelles, les conversations informelles, la connaissance mutuelle, bref le facteur humain pris au sens large et dans sa dimension interculturelle. Curieusement, la sensibilité interculturelle semble s’arrêter chez certains managers français à la dimension managériale. D’ailleurs, on ne saurait les en blâmer si l’on s’en tient au si mal nommé « management interculturel » qui semble limiter les enjeux interculturels au seul management...