De nombreux médias ont attiré l’attention, au cours des derniers jours, sur des agissements criminels dont la responsabilité était attribuée aux "rebelles", une catégorie aux contours imprécis qui emprunte sans discernement au vocabulaire du régime et qui rassemble aussi bien des opposants civils et militaires au pouvoir syrien que des combattants "islamistes" aux objectifs imprécis. Certains sites ont mis en ligne des images ou fourni le lien de vidéos présentant des scènes difficilement soutenables. Elles montrent des "révolutionnaires", des "terroristes", des "moujahidin" ou des "membres présumés de l’Armée Syrienne Libre" (ASL) exécutant des chabbiha de sang-froid à la kalachnikov, assassinant à l’arme blanche des partisans du pouvoir, jetant des corps du haut d’édifices, etc...