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La fièvre religieuse et raciste qui s'est emparée des Etats-Unis est le symptôme d'un tournant historique dans leur Histoire. Étonnamment, la dérive ultra-droitière des Républicains et la naissance d'un nationalisme de crise impulsé par Barack Obama sont les alliées objectives d'une violence de plus en plus présente et de plus en plus justifiée par l’Américain moyen. Ce qui frappe, dans la fusillade qui a eu lieu ce mardi 2 avril à l'Université californienne d'Oikos, ce n'est pas tant, hélas, la vision cauchemardesque et presque habituelle de ces corps alignés sur le campus et de ces adolescents en état de choc, que le reflexe des medias américains lesquels, durant de longues heures, ont souligne avec insistance la nature « religieuse » et « catholique » de l'établissement. Or, rien n'indique que l'auteur du massacre, un ancien étudiant de cette université, ait eu la moindre motivation religieuse...
>>>> En termes d'universalité, là-bas ou ici, c'est kif kif. Sinon, pour ceux qui s'intéressent à la vie politique américaine, les articles de Stéphane Trano sont un must. Ugh, j'ai dit !
