Le premier dirigeant politique de droite à avoir tenté de récupérer le 1er mai était le maréchal Pétain en 1941. Le second a été M. Le Pen en 1988, en en faisant « la fête du travail et de Jeanne d’Arc ». Le troisième va être M. Sarkozy. Il le fait à partir des mêmes valeurs nauséabondes et ultra-réactionnaires que les précédents. Après avoir vanté en 2007, « la France qui se lève tôt », parsemé ses discours de « la valeur travail », voici que « le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail ». « Du vrai travail » ? Celui dont la politique jette mille travailleurs par jours au chômage va glorifier « le vrai travail »...