Ne pas mélanger les genres. Voilà ce que préconise le Sénat dans une résolution européenne adoptée ce mois-ci (et présentée par le Sénateur Jean-Yves Leconte) en s’opposant au renforcement de la finalité sécuritaire de la base européenne de données, Eurodac. D’après les sénateurs, cette base, qui rassemble les empreintes digitales des demandeurs d’asile et des clandestins appréhendés à la frontière ou sur le territoire national, est mal tenue, en particulier par la France. C’est l’une des raisons qu’ils invoquent pour refuser l’accès aux services répressifs à la base. En revanche, l'amélioration d’Eurodac doit être une priorité...