Les retards de paiement, cancer des entreprises financièrement fragiles, restent trop importants en France comparés, notamment, à l’Allemagne. Alors que 42% des entreprises européennes respectent les délais fixés, elles ne sont en France qu'un tiers à être de "bons payeurs". En Espagne, Italie et Portugal, c’est encore pire.
Une défaillance d’entreprises sur quatre est due à des retards de paiement, en France comme en Europe. Les plus fragiles sont contraintes de fermer, faute de trésorerie, du fait notamment des paiements tardifs de leurs clients
constate Thierry Millon, responsable des analyses Altares. Cette société de services vient de publier une étude très complète comparant l'importance de ce fléau pour les entreprises fragilisées par la crise dans différents pays de l’Union européenne...