Dans notre démocratie ou la majorité n'est que de quelques voix, on ne peut rien affirmer. Les dernières élections présidentielles nous ont apporté des surprises. À part celle de 2007 ou Sarkozy devança Ségolène Royal d'une large marge, préparant depuis 2005, en tant que ministre de l'intérieur, sa montée en puissance, il était fort probable qu'il serait le représentant de la droite conventionnelle. Sa campagne électorale fut pour lui un étalage de sa puissance avec un parti entier à sa botte, face à une gauche divisée, d'autant plus que les coups bas des ténors socialistes contre Ségolène Royal, alors qu'elle avait correctement été élue par les sympathisants socialistes n'arrangèrent rien, Sarkozy à l’Élysée ne faisait plus aucun doute, et son avance fut de 6 points...