Depuis l’explosion de la crise de 2008, des questions fondamentales sont posées sur les modes d’organisation du capitalisme.
La crise n’a, bien sûr, aucunement signifié la fin de l’économie marchande, mais plutôt une immersion profonde dans un capitalisme plus exigeant.
Deux phénomènes se télescopent d’ailleurs pour confirmer cette tendance.
Il y a, bien sûr, la mondialisation et la mobilité croissante des capitaux, des travailleurs et de l’information.
Mais il y a aussi – et c’est un phénomène fondamental – la dépendance des États par rapport aux marchés financiers.