Chronique des Droits de l'Homme

Le président du MoDem propose au fondateur de l'UDI de travailler ensemble, pour davantage d'unité.

Inaugurant, vendredi 6 juillet, la grande mosquée de Cergy (Val d'Oise), le ministre de l'intérieur en charge des cultes, Manuel Valls, a clairement demandé aux représentants officiels musulmans de laisser de côté leurs dissensions pour construire un « islam de France », débarrassé des influences des pays d'origine. Entre propos bienveillants et mises en garde, il a aussi laissé entendre qu'il allait s'impliquer dans ce dossier...

Circulez, y'a rien à voir ! Au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy, ne comptez pas sur les responsables de l'UMP pour se livrer au grand déballage : l'heure est à "l'union", à "l'unité", au "rassemblement". Convoqués au siège du parti, lundi 7 mai, pour discuter de la stratégie à adopter pour renverser la vapeur aux législatives de juin, les ténors de l'UMP se sont astreints à une méthode Coué redoutablement efficace. A tel point maîtrisée qu'à la sortie du bureau politique, le secrétaire général adjoint du parti, Marc-Philippe Daubresse, réfute un quelconque "échec" de Nicolas Sarkozy :...

La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano a souhaité lundi que l'UMP reste une "famille unie" pour mener la bataille des législatives et rappelé que ses statuts ne prévoyaient pas de remplacement de son actuel secrétaire général Jean-François Copé. "Dans nos statuts, les choses sont très claires. Il n'y a pas de remplacement du secrétaire général avant quatre à six mois après les élections présidentielles, donc nous serons à l'UMP tous unis, tous engagés pour faire gagner nos députés", a-t-elle déclaré sur Europe 1 au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy. "Je crois que c'est notre devoir aujourd'hui parce que nous ne pouvons pas laisser un blanc-seing à la gauche avec des propositions de dépenses publiques", a-t-elle poursuivi.

Les amis de Jean-Louis Borloo estiment que l'élection à l'UMP conforte leur démarche. Rien de mieux pour rafistoler l'unité de l'UMP que de désigner une cible à abattre. C'est l'exercice auquel s'est livré le nouveau président Jean-François Copé devant les députés UMP mardi matin en mettant en garde contre «un danger»: «Le retour à l'horreur que fut le RPR et l'UDF.» «Je ne laisserai pas refaire l'UDF et j'y déploierai une énergie dont vous n'avez même pas idée, a promis Copé sous les applaudissements. Je n'accepterai pas que l'UMP soit explosée au motif que Jean-Louis Borloo vient débaucher individuellement tel ou tel. Nous devons couvrir la totalité du spectre qui va du centre à la droite non-Front national.» Le nouveau président de l'UMP a eu beau assurer qu'il «verra Jean-Louis Borloo» et qu'il «aime beaucoup Jean-Louis», il a été catégorique: «Jean-Louis Borloo, ce n'est pas l'UDF.»...

Une loi sur l’élargissement de l’usage du russe a récemment été adoptée par le parlement ukrainien. Elle prévoit notamment l’octroi au russe du statut de langue régionale dans les territoires où les russophones représentent plus de 10 % de la population, c’est-à-dire dans 13 subdivisions administratives sur 27, dont Kiev. Kherson est devenue mardi la quatrième ville du pays, après Sébastopol, Kharkov et Nikolaïev, à accorder au russe le statut de langue régionale - de quoi relancer le débat sur l’unité nationale...

Jean-François Copé, ses partisans, et d'autres membres de l'UMP, accusent l'ex-premier ministre de relancer la guerre des chefs au sein du parti.

Après la défaite de Nicolas Sarkozy, l'heure est à la recomposition à l'UMP. De la Droite populaire aux « humanistes », infographie des différentes sensibilités.

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Après la défaite de Nicolas Sarkozy et son retrait de la vie politique, l’UMP tente de se remettre en ordre de bataille pour les législatives. Malgré un objectif affiché d'unité, des voix dissidentes se font déjà entendre.

Alors que l’Italie vient de célébrer les 150 ans de son unité, des histoires révisionnistes remettant radicalement en cause les modalités et les effets de l’unification de la péninsule fleurissent. Avec la complicité d’une partie du monde politique, cette offensive n’épargne aucun des grands moments de l’histoire italienne. Serait-ce la manifestation d’une crise plus générale du roman national ?