Chronique des Droits de l'Homme

L'expression rhétorique fabriquée du candidat Président opère contre elle-même. Il devrait se méfier de sa propre pétulance.

>>>> La rhétomanie présidentielle

I’ve just written in the Moscow Times about Putin’s assertion, in his latest policy statement on Russian military reform (especially well-analyzed here, here and here), that “the mission of the state now is to help the Cossacks, draw them into military service and educational activities for youths, involving a patriotic upbringing and initial military training.” I’m honestly skeptical about the value of Cossacks as fighting forces, and frankly the General Staff seems no more enthused given that the main “Cossack” units formed to date (the 108th and 247th Air Assault Regiments and the 205th Motor Rifle Brigade) really are no more Cossack than the British Coldstream Guards are affiliated with south-east Scotland: it is a matter of heavily-mythologized regimental history rather than anything else...

Récompensée par une banane dorée lors de la cérémonie des Y’a bon awards pour avoir tenu des propos racistes, la journaliste Caroline Fourest n’en revient toujours pas. L’occasion d’interroger la définition même du racisme. Décryptage...

Le féminisme s'engage dans de nouveaux combats, dont l'importance n'échappera à personne. Une pétition exige aujourd'hui l'adoption de la "règle de proximité", selon laquelle l'accord de l'adjectif ou du participe passé peut se faire avec le nom le plus proche, y compris s'il est féminin. On devra donc dire : "les hommes et les femmes sont belles" et non plus "les hommes et les femmes sont beaux". La règle phallocratique selon laquelle le masculin l'emporte sur le féminin doit donc disparaître. A l'appui de cette pétition, une grande manifestation était prévue le 6 mars 2012 devant l'Académie française pour "libérer la langue française des chaînes de la domination masculine"...

“Quand on menace les riches ce sont les pauvres qui ont peur” F. Mitterand à Pau le 18 avril 1981

Quand la raison ne suffit plus, il reste les affects. Rien ne prédispose l’électeur moyen plafonnant à un SMIC et demi à prendre fait et cause pour le millionnaire. Il y a même tout lieu de penser qu’en ce bas monde, le travail ne conduit pas à l’opulence matérielle. Et que comble du malaise, le talent n’est pas valorisé à sa juste mesure. C’est ce que pourrait ressentir en son tréfonds une infirmière officiant en soins palliatifs, ou le patient technicien d’un SAV informatique qui perçoit les stridulations du nanti que l’on rançonne. Qu’entre le travail et le talent, la richesse et l’opulence, beaucoup font l’amalgame, usent de ressorts fallacieux pour se donner la bonne conscience d’entretenir le pire...