Il y a deux années de cela, nous avions publié une tribune dans Le Monde(« Les Chercheurs sont prisonniers d’une course à la publication », 21 janvier 2011) qui évoquait la situation dans la recherche, en particulier en sciences humaines et sociales. Le constat que nous faisions à l’époque était désabusé. Nous pointions le fait que les chercheurs, pris dans l’engrenage d’une course effrénée aux publications, étaient soumis à une pression énorme qui les amenait à négliger d’autres obligations comme l’enseignement, le travail coopératif ou encore la contribution à la société...
On reste pantois de voir l'incapacité d'une organisation à corriger les effets pervers d'un système établi... Peut-on oser espérer voir un jour émerger la capacité d'anticiper de tels effets ?