Les anciens combattants qui ont renversé le régime de Kadhafi et qui ne veulent pas réintégrer la vie civile peuvent choisir entre l’armée ou la police, avec un salaire attractif. Pourtant, ils ne se bousculent pas au portillon. « Vous êtes les protecteurs de la révolution et le symbole de notre fierté. » Devant ces mots gribouillés sur un mur, des centaines de cadets de la police défilent dans un centre de formation dans la ville côtière de Zawiyah, à l’ouest de Tripoli. Pour ces anciens combattants rebelles, les thuwars, c’est l’ultime étape d’un cours de quarante-cinq jours de formation policière de base gérée par le Ministère de l’intérieur. La caserne, détruite par les bombardements de l’OTAN, est fraîchement repeinte. Cette ancienne base militaire a été rouverte en novembre, grâce à des fonds privés et du conseil local...
>>>> Salafiste, ça paye plus et c'est plus rigolo