Le nom de cet universitaire tranquille, tout à ses recherches d’historien et à sa chère faculté des lettres, est désormais célèbre. C’est qu’Habib Kazdaghli, dont le procès, qui devait s’ouvrir ce 25 octobre à Tunis, est reporté au 15 novembre, a fait plus pour l’honneur de son pays que la désolante armada de fanatiques qui trahissent en toute impunité la révolution de jasmin. Comme Marianne s’en est fait souvent l’écho, le doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba est poursuivi par une étudiante en niqab. Elle retourne contre cet homme paisible les accusations de violence dont il est en réalité la victime depuis le 28 novembre 2011...