L’alerte retentit à Tokyo et tous les financiers se blottirent sous leurs tables. De faible amplitude, la première secousse eut lieu mercredi, sans dégât. Deux partis de l’opposition, le Parti libéral démocrate (PLD) et son allié, le nouveau Komeito, ont voté au Parlement une motion de censure contre l’actuel Premier ministre, Yoshihiko Noda du parti DJP. Il est vrai que « maître Noda » touchait les abîmes de l’impopularité depuis sa hausse de la TVA graduelle, votée début août à l’aide des deux partis labiles. Pour faire face aux dépenses de reconstruction après le séisme puis le tsunami de mars 2011, la TVA, de 5% aujourd’hui, passera à 8% en 2014 et à 10% en 2015. Mais, après moult salamalecs et flagorneries, l’opposition reprit ses droits et mit le Premier ministre à la porte. De nouvelles élections auront lieu probablement courant novembre 2012 pour sanctionner ou approuver l’action de Noda...