Les enfants les moins satisfaits de leur vie ont plus de chance de devenir matérialistes, au sens consuméristes, que ceux qui sont plus heureux, révèle une récente étude. Ils risquent davantage « d’être préoccupés par les possessions et croire que les produits apportent succès et bonheur ». Mais à une condition : qu’ils soient exposés fréquemment à la publicité. Menée sur 466 enfants, cette étude dirigée par Suzanna Opree de l’Université d’Amsterdam vient d’être publiée dans la revue Pediatrics. Les enfants malheureux ne sont pas plus exposés aux publicités, explique la chercheuse, mais ils semblent être plus sensibles aux effets de celles-ci...