Plus on en sait sur le projet de loi supposé organiser la « séparation » des activités des banques, plus on s’aperçoit que :
• d’une part, elle ne sépare pratiquement rien, et donc elle ne changera ni les dérives spéculatives de la finance ni ses impacts délétères sur l’économie réelle ;
• d’autre part, les banquiers ont bien joué.
On ne sait si les politiques ont été des complices sous influence ou de grands naïfs ignorants. J’en veux pour preuve le récit, que l’on trouve sur le site de Challenges, de l’audition par la Commission des finances de l’Assemblée de trois PDG et DG de grandes banques : Jean-Paul Chifflet (Crédit agricole), Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) et Frédéric Oudéa (Société générale) pour connaître leur point de vue sur le projet de loi de « séparation » des activités bancaires...