La Droite forte, -le mouvement de l'UMP, dont la motion a remporté la plus forte audience lors du congrès de dimanche 18 novembre, qui a débouché sur l'élection de Jean-François Copé à la tête du mouvement- plaide, entre autres propositions, pour la création d'une "Charte républicaine des musulmans de France", dénonçant l'émergence "un communautarisme plus revendicatif, plus agressif, plus conquérant". Au coeur de la "révolution laïque" qu'ils promeuvent, les tenants de cette vision, Guillaume Peltier, ex-Front national, et Geoffroy Didier, conseiller au cabinet de Brice Hortefeux, alors ministre de l'intérieur, reprennent, dans une tonalité parfois proche de l'extrême-droite, des propositions pour certaines élaborées à l'issue du débat sur l'islam organisé par M.Copé en 2011; ils s'affranchissent au passage du principe d'égalité entre les cultes, les interdictions diverses (réclamations d'ordre religieux à l'hôpital ou en prison- quid du judaïsme?- financement étranger pour les lieux de culte -quid, notamment, de l'orthodoxie russe?-...) ne concernant que l'islam...