Chronique des Droits de l'Homme

Il n'a pas l'air plus affecté que cela par l'incroyable pression qui a pesé sur ses épaules de Premier ministre pendant deux longues années de crise financière. Ni par le fait qu'il a été poussé à la démission en novembre dernier par son propre parti après avoir voulu organiser un référendum sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Dimanche, c'est la direction du Pasok, le parti socialiste créé par son propre père en 1974, que Georges Papandréou a dû céder à un autre « cacique » du mouvement, Evangelos Venizelos. Mais derrière un apparent détachement, Georges Papandréou nourrit une réelle amertume, tant vis-à-vis de ses adversaires politiques en Grèce que de ses partenaires européens, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel au premier chef...

Parlant avec Obama, Sarkozy a critiqué de manière peu diplomatique le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou comme @si le révélait. On apprend aujourd'hui que dans la même conversation, le Premier ministre grec Georges Papandreou a été qualifié de "fou" par le président de la République, indique l'AFP citant le Parisien. Cette partie de la conversation aurait été enregistrée...

Une « menace de coup d’Etat militaire en Grèce » ? C’est ce qu’a affirmé à ses partenaires de la zone euro Georges Papandréou, mercredi soir, à Cannes, pour justifier son appel, lundi, à un référendum sur le plan de sauvetage européen. En clair, il fallait couper l’herbe sous le pied des conspirateurs en en appelant au peuple...

Confronté à la contestation de son peuple, le Premier ministre grec a choisi d’organiser un référendum plutôt que de convoquer des élections anticipées. Mais en préservant ainsi son avenir, il réduit les Grecs à un choix simpliste...

Honnête homme, cet héritier de la plus prestigieuse dynastie politique grecque a compris après un mois d'exercice du pouvoir l'abîme financier dans lequel était plongé son pays.

>>>> Ah ben, comparé à notre Über, il ne tient pas la route.

>>>> Dans cette logique charismatique, le Figarot aime bien lui-aussi s'attaquer aux faibles. C'est moins risqué. Umph ?

L’impression était inévitable, pour quelconque qui serait en visite à Athènes récemment : la sensation d’une violence diffuse aussi omniprésente que banalisée, l’impression d’une petite guerre civile informelle, souterraine, non-dite et pourtant manifeste, faisant penser à celle qui a véritablement eu lieu en Grèce six décennies auparavant, et dont on parle si peu, – et qui était d’une violence terrible...

>>>> Orthographe !!! = politesse

La formation d'un gouvernement d'union nationale en Grèce est sur les rails. En contrepartie de l'engagement de l'opposition conservatrice de voter le plan de sauvertage européen, Georges Papandréou abandonne son projet de referendum...

Il n’y a rien à négocier ; les Grecs n’auront pas un centime de plus tant qu’ils n’auront pas adopté le plan de restructuration exigé par le FMI ; le référendum doit avoir lieu le plus tôt possible et poser aux grecs la seule question qui vaille : veulent-ils rester dans la zone euro ? Telle est la position de négociation de Nicolas Sarkozy, qui a convoqué le premier ministre grec George Papandreou à Cannes, mercredi soir, juste avant l'ouverture du G20...