Le Japon à l'heure du virage nationaliste - Les blogs du Diplo | Chronique des Droits de l'Homme | Scoop.it

Comme une éclipse, ou presque. Absent du pouvoir pendant près d’un demi-siècle, le Parti démocratique du Japon (PDJ) a été massivement rejeté moins de quatre ans après avoir pris les rênes de l’archipel. Elu pour redonner du tonus au pays qui glissait lentement mais sûrement sur la pente de la récession, le parti du premier ministre Noda Yoshihiko est tombé, faute d’avoir su faire face à la catastrophe de Fukushima, aux défis de la reconstruction et d’avoir pu redonner espoir à la population. Le rejet de ce parti a atteint son paroxysme avec le doublement du taux de la TVA (de 5 à 10 %) qu’il a initié et qui sera effectif d’ici à 2015. Le PDJ et ses alliés passent ainsi de deux cent quarante-huit sièges en 2009 à cinquante-six élus ! Un désaveu total...