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Les rebelles touaregs du MNLA s'étaient alliés, il y a un an, à des combattants djihadistes pour s'emparer du nord du Mali et proclamer l'indépendance, avant de se faire évincer. Ils appuient maintenant les forces françaises face à leurs anciens partenaires. Retour sur une trajectoire sinueuse. ..
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Un groupe de rebelles touareg du MNLA a subi vendredi une "lourde défaite" lors de violents combats avec des islamistes du Mujao dans le nord-est du Mali, au moment où le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, poussait au "dialogue politique". Les combats entre rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), ont duré plusieurs heures près de Ménaka, dans la région de Gao proche de la frontière avec le Niger...
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Depuis fin mars/début avril, les villes et régions administratives du nord du Mali --Tombouctou, Kidal et Gao-- sont tombées aux mains des groupes armés islamistes que sont le Mujao et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), soutenus par Aqmi, du MNLA et de divers groupes criminels. Un groupe armé islamiste a infligé mercredi une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord-est du Mali après de violents combats qui ont fait au moins vingt morts à Gao, ville désormais sous le contrôle total des islamistes qui renforcent leur emprise déjà forte sur la région...
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On 11 January, seemingly out of the blue, François Hollande announced that France would ‘respond to the request of the Malian president’ and send forces to its former colony to fight ‘terrorist elements coming from the north’. ‘Today, the very existence of this friendly nation is at stake,’ he declared. ‘Military operations will last for as long as required … Terrorists must know that France will always be there when it’s a matter not of its fundamental interests but the right of a population … to live in freedom and democracy.’ In France, though ominous warnings did the rounds, the president’s approval ratings soared from a nadir of 40 per cent to 63 per cent. Hitherto seen as weak, Hollande was suddenly perceived as a strong commander-in-chief (linguistically, it’s a small step from chef d’état to chef de guerre). Abroad, despite offers from Western allies of logistical or humanitarian support (France’s plea for military support from its European allies remains unanswered), many suspected that neocolonial ghosts were haunting Paris yet again. La Françafrique, that infamous amalgam of truncated African sovereignty and French interventionism in sub-Saharan Africa, seemed to have returned...
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survie
L’actualité internationale s’est invitée dans la campagne présidentielle française à l’occasion de l’offensive rebelle entraînant, au moins provisoirement, une partition du Mali. L’occasion pour les experts de la « menace islamiste » d’exagérer une nouvelle fois le rôle des mouvements salafistes, auxquels les démocraties occidentales et leurs alliés dictateurs seraient évidemment le seul rempart. Tour de piste des acteurs en présence...
>>>> Sud duMali : http://survie.org/billets-d-afrique/2012/213-mai-2012/article/les-maliens-otages-du-bras-de-fer
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La partition du Mali est chose faite: la chute de Kidal, Gao et Tombouctou en trois jours sera difficilement réversible, s’il ne faut compter que sur l’armée malienne, partie en débandade.
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