Non contents d’échanger leurs approches, les chercheurs de l’Est et de l’Ouest intervertissent leurs rôles : Mikola Ryabtchouk restitue l’histoire récente de l’Ukraine à travers la chronique des deux dernières années. Valeri Karbalevich prend les risques de l’histoire immédiate avec un essai sur le président biélorusse Loukachenko. Quant à Nicolas Werth, il quitte les archives pour emprunter les routes qui menèrent au Goulag. A leur manière et avec des espaces de temps différents, ils décrivent la mise en œuvre d’un processus autocratique d’un côté, totalitaire de l’autre...