Finalement, l’(encore) ministre de l’Énergie Éric Besson a tranché : la centrale combiné- gaz promise aux Bretons ne verra pas le jour à Brennilis, contrairement à ce qui était prévu comme on l’a raconté dans son numéro de février votre Siné Mensuel. Où on vous racontait que ce charmant patelin du Finistère avait déjà la chance d’avoir une centrale nucléaire à l’arrêt depuis vingt-cinq ans qu’EDF n’arrivait pas à démanteler. Victoire donc pour les opposants au projet, lesquels ont, selon Le Télégramme de Brest, singulièrement fait peur à l’État qui n’avait pas envie de voir Brennilis se transformer en « sanctuaire de la contestation », voire « le lieu idéal pour organiser des week-ends de contestation, sous les tentes et les barnums, comme le Larzac de jadis », s’emporte le journal. Quelle horreur !