Chronique des Droits de l'Homme

Les plus grands noms de la bande dessinée franco-belge, dont Bilal, Loisel et Schuiten, mais aussi la veuve d'Hergé, ont menacé de publier leurs albums ailleurs que chez Casterman après la démission de Louis Delas et des déclarations "inquiétantes" du patron de Gallimard...

>>>> Réponse du magnat : http://www.lesoir.be/119629/article/culture/livres/2012-11-14/r%C3%A9ponse-gallimard-aux-auteurs-casterman

Un partenariat depuis 2007, tout de même... La Charente libre a dégainé vite, très vite. Reste que la réalité est bien là : à quelques mois du début du Festival International de la BD d'Angoulême, l'organisation encaisse un choc. La Fnac a décidé de retirer ses billes de la manifestation, après s'être lancée dans la création d'un prix BD l'an passé, dans le cadre de l'événement...

Nadia Khiari Willis est né le 13 janvier 2011 sur Facebook. Le lendemain, Ben Ali quittait la Tunisie.

>>>> Très chouette !

L'UMP résistant aux envahisseurs PS qui cherchent à avoir la mainmise sur la France, ça vous rappelle quelque chose?

Après Dol, critique des politiques libérales, Philippe Squarzoni revient avec Saison Brune, une nouvelle bande-dessinée fleuve qui fait le point sur le réchauffement climatique. Cet ancien militant d’ATTAC qui vit à Lyon, nous propose après six années de travail une œuvre quasi documentaire, si précise qu’elle en deviendrait presque parole d’évangile...

Un brûlot sur la dérive de la justice, une bande dessinée satirique sur l'ascension de Sarkozy, un rôle de juge en bois dans une série de Canal+… En ce début 2012, le juge antiterroriste Gilbert Thiel expérimente les limites de son devoir de réserve...

Parue il y a quelques jours, la bande dessinée de Sylvain Ricard et Nicoby traite d’un sujet qui intéressera toute personne sensibilisée aux conditions de détention. L’histoire est assez simple et inspirée du parcours d’un détenu. Milan est condamné à une longue peine de réclusion criminelle. Face aux difficultés – le mot est faible – de ses conditions de détention, il se révolte et entraîne nombre de ses co-détenus avec lui. Le livre s’attache à montrer la manière dont l’institution carcérale permet de briser la volonté des détenus. Rien n’est épargné : violence des surveillants, mais également des détenus, difficultés de conserver des liens familiaux pour les personnes privées de liberté, arbitraire de la procédure disciplinaire, etc...

La police est sur le qui-vive, on a peut-être affaire à un truand international... Fin novembre, Pirate Sourcil, dessinateur de webcomics qui ne demandait rien à personne se voit méchamment censuré pour une planche mettant en scène quatre animaux, anthropomorphisés. Et en cette période de Salon de l'agriculture qui vient d'ouvrir ses portes, on a vraiment envie de le crier : OH, LA VACHE !...

Une redécouverte des œuvres de Willy Vandersteen.

Depuis quelques années circule à Bangkok, sous le manteau et pour rire, un album avatar de Tintin qui s'intitule, comme de juste, "Tintin en Thaïlande".

Catel Muller et José-Louis Bocquet font revivre Olympe de Gouges dans un roman graphique paru en mars. Une œuvre très copieuse, romanesque et érudite, une plongée dans l’Histoire à travers la figure désormais incontournable d’Olympe de Gouges, humaniste, intellectuelle. Et libertine. « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit. La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. » Ainsi s’exprime Olympe de Gouges, en septembre 1791, dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Pour ces idées révolutionnaires - mais finalement pas tout à fait dans l’esprit de la Révolution française - elle est guillotinée le 3 novembre 1793, à 45 ans...

Le magazine Spirou proposera bientôt un spécial « Sauvez la France ». Avec beaucoup d’humour, Spirou nous invite à redonner le sourire à nos voisins français. « Sauvez la France », c’est ce que vous propose le prochain magazine Spirou. Les dessinateurs et scénaristes tenteront, à travers la BD, de redonner le sourire à nos amis français...

Parfois, la vie littéraire peut s’agiter autour d’une simple histoire de pliants. De quoi ? Parfaitement, de chaises ou de tabourets pliants comme en voit dans les campings plutôt qu’au Salon du livre de Paris. Justement, cette année ses organisateurs avaient déclaré la guerre aux pliants. Sérieux ? Vraiment. Insoupçonnable, l’enjeu économique et artistique de ces pliants. Un brin d’explication est nécessaire. D’année en année, le phénomène « Pliants » prend de l’ampleur ; il était donc urgent d’y mettre un frein. Il s’agit d’un véritable trafic de dédicaces qui consterne les scénaristes et dessinateurs d’albums de BD qui s’estiment « trompés » dans leur démarche car abusés par de purs spéculateurs. Dans les salons du livre, vous ne pouvez pas les rater : ce sont les seuls devant lesquels la file d’attente est interminable ; il est vrai que contrairement aux romanciers les plus goujats, les dessinateurs ne se contentent pas de griffonner une signature illisible : ils se fendent souvent d’un dessin personnalisé en pleine page. Un vrai cadeau au lecteur. Or des bandes organisées y sévissent...

Le Monde.fr - La justice belge a refusé d'interdire la commercialisation de la bande dessinée, estimant non fondée l'action intentée par un ressortissant congolais qui jugeait l'œuvre d'Hergé raciste.