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Le 30 août 2011, le Wall Street Journal met en accusation la société française Amesys, filiale du géant informatique Bull. Amesys est accusée par le journal américain d’avoir vendu à Mouammar Kadhafi un système de surveillance des télécommunications (« Eagle »), qui aurait permis au dirigeant libyen de surveiller la population de son pays et d’opérer ainsi des arrestations et des emprisonnements d’opposants du régime...
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« Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale », avait prophétisé Andy Warhol, en 1968. En 2010, 42 (!) ans plus tard, je m'étais permis de rétorqué que, et a contrario, « dans le futur, chacun aura droit à son quart d’heure d’anonymat ». Clemence Mercy m'avait croisé à Londres, il y a près d'un an, lors de la conférence de lancement des Spy Files de WikiLeaks, du nom donné à la publication des plaquettes de promotion publicitaire des marchands d'armes de surveillance à laquelle j'avais contribué (voir Internet massivement surveillé, Réfugiés sur écoute, & l'intégralité de la saga des SpyFiles)...
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Cruel paradoxe de ce printemps arabe : les défenseurs des droits de l'homme barheïnis utilisent les réseaux sociaux occidentaux pour manifester ; leurs tortionnaires, des systèmes de surveillance occidentaux pour les espionner. >>>> Colères : http://owni.fr/2012/09/06/coleres-darabie-la-passionnaria/
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Deux organisations de défense des droits humains dénoncent auprès du procureur les contrats de surveillance d'Internet conclus avec le régime de Bachar al Assad. >>>> Qosmos & Loppsi : http://reflets.info/le-changement-ca-commence/
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Amesys est une agence de voyages sans pareil. Plonger dans les deals de cette entreprise, c’est faire le tour du monde à la vitesse de la lumière. Reflets s’est ainsi penché sur une activité ancienne de la galaxie Amesys : la vente de matériels permettant de recevoir ou envoyer des flux via satellite. Pour ce faire, Amesys disposait d’une société qui est désormais une simple marque : IPricot...
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Dans l’esprit des politiques, depuis que le réseau est accessible, il est infesté de criminels en puissance. Des pédophiles, des terroristes, des pirates… Il faut dire qu’un outil qui offre à chaque utilisateur une tribune d’égale puissance… et quelle puissance… c’est louche. Et même dangereux. Observez, une Nadine Morano qui jusque là aurait représenté l’autorité incontestable, peut devenir en un tweet, en une phrase la risée de centaines de milliers de personnes qui n’hésitent plus à la railler sans ménagement… Ça énerve.
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Rejoignant les appels d’Anonymous Tunisia – la branche la plus virulente d’Anonymous sur le territoire tunisien -, le collectif Anonymous Francophone se joint à l’operation Revolution404 et dénonce, dans la foulée de OpBull - l’obscurité qui entoure les usages faits des technologies de surveillance. Pointant du doigt le rôle de la société Bull (inutile de s’acharner contre Amesys, dont Bull vient de se débarrasser discrètement après avoir intégré le savoir faire), Anonymous Francophone souligne le manque absolu de transparence quant au rôle joué par l’un des plus grand marchands d’armes numériques de la planète dans la contre révolution...
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Une information judiciaire est ouverte contre Amesys pour complicité d’actes de tortures en Libye après une plainte de la FIDH, et disons-le, c’est assez logique. Souvenez-vous, les 22 et 26 février 2011, Reflets lançait ce qui allait devenir l’AmesysGate. Sur la base de nos informations, Owni enfonçait le clou et nommait l’entreprise dont nous parlions. Peu après, le Wall Street Journal tombait sur le QG d’Amesys à Tripoli et dévoilait les tonnes de dossiers constitués sur des opposants par les sbires d’Abdallah Senoussi et du colonel Kadhafi. Mais aussi, le logo de l’entreprise Amesys. Le WSJ relevait également (il sera dévoilé plus tard) sur les murs le nom du salarié d’Amesys qui était le contact des Libyens en cas de problème technique : Renaud Roques...
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Le grand Richard Stallman était de passage en Tunisie pour participer à un hackerspace, quand après une after autour d'un bon barbecue à Sidi Bou Said, il a décidé avec d'autres de "pirater" physiquement les locaux de Bull en Tunisie et de poser quelques questions sur le rôle de l'entreprise dans l'espionnage des citoyens Tunisiens, mais aussi Marocains ou Français par sa filiale Amesys...
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Si l’on devait compter sur la nature humaine pour faire preuve de la plus élémentaire des morales dans le business, on trouverait bien une entreprise française ou allemande pour aller déployer une centrale nucléaire en Corée du Nord ou en Iran. Si les armes numériques sont moins médiatiquement « dignes d’intérêt » que les centrales nucléaires, jusque là, il faut bien avouer que dans certains pays elles ont fait surement bien plus de victimes...
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Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques temps, Bull lançait une jolie maskirovska en annonçant la vente de son activité Eagle au sein d’Amesys. L’idée étant de se débarrasser d’un facteur négatif en termes d’image après les révélations de Reflets, d’Owni, du Wall Street Journal sur le business pas joli-joli d’Amesys dans des dictatures et des Etats policiers. Notamment en Libye, mais aussi à Doha, au Maroc, etc....
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Il y a quelques jours le ministre des affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, répondait à une question parlementaire au sujet de la vente de ce qu’il convient d’appeler une arme de guerre électronique. La question était posée par le député Hervé Féron et est l’une des nombreuses questions de parlementaires posées au sujet de « l’affaire Amesys » dont la grande majorité reste sans réponse, à l’image de celles de Christian Paul, probablement trop précises. Voici le texte exact de la réponse faite par le ministre :...
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Philippe Vannier, le PDG de Bull, aimerait bien faire oublier qu'il a conçu, à la demande d'un terroriste, employé par un dictateur, un système de "surveillance massive" de l'Internet capable d'intercepter tous les emails, requêtes Google, sites web consultés, fichiers échangés, chats, etc., "à l'échelle d'une Nation" (Voir Au pays de Candy, enquête sur les marchands d'armes de surveillance numérique, le livre que j'ai consacré à cette affaire). Bull se défausse aujourd'hui, expliquant d'une part que le contrat passé avec le dictateur en question (Kadhafi) datait de 2007 -alors que Bull n'a racheté Amesys, l'entreprise qui a créé ce système Eagle de surveillance du Net, qu'en 2010-, avançant d'autre part que Bull a depuis revendu Eagle à une autre entreprise... tout en refusant de révéler son nom... >>>> PLus : http://reflets.info/bull-vend-eagle-a-un-actionnaire-de-crescendo-qui-est-lactionnaire-principal-de-bull/
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Souvenez-vous ! Le 26 février 2011, Reflets met son premier pied dans le plat Amesys avec cet article. Nous écrivions : « Il y a pourtant beaucoup à dire, comme par exemple sur un intégrateur français qui serait allé il y a une dizaine de jours, juste avant les premiers soulèvements de Benghazi, rendre visite aux autorités libyennes pour leur vendre un système d’écoute globale, pour une capacité réseau de 60Gbps. Il est souvent difficile de discerner les contours de notre jeu diplomatique, ses enjeux économiques très importants et peut être aussi, de curieux mélanges de genres… » Nous passions alors le bébé à Owni qui réalisait l’enquête que nous n’avions pas le temps de faire et pouvait dès lors (après avoir croisé les informations de quelques sources) publier le nom de cet « intégrateur » mystérieux qui vendait du DPI pour écouter toute la population libyenne : Amesys... >>>> Ingénierie socialiste : Bullshit & Amnesys >>>> Incidemment, c'est quoi cette manie de faire des sites avec des textes qui affichent toutes les teintes pastel les plus transparentes ? C'est pour faire élégant ? Hein, c'est ça ? Bravo, je suis épaté
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Faites clic-clic sur les liens, ils sont tous intéressants... François Hollande a été élu sur un slogan intéressant : « le changement, c’est maintenant« . Après cinq années de décomplexitude, de lâcher prise total dans la pratique d’une politique de clan, la promesse d’une salutaire (ré)inversion des valeurs, sonnait comme une douce mélodie aux oreilles des démocrates. Bien entendu, chacun (sauf les naïfs, mais ils peuvent être nombreux) savait que François Hollande ne changerait pas tout. Au mieux avait-on un mince espoir… Cela ne pouvait pas être pire...
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Coucou… Revoilà Bull/Amesys. C’est l’été, il faut s’amuser. Du lulz pour tout ! Chez Reflets, on ronronnait paisiblement au soleil (pour un mois de décembre, il fait plutôt beau), en sirotant une boisson sucrée pétillante lorsque DaHubbleVisionPowa© nous a alerté. Le message, en voix de synthèse métallique disait à peu près ça : « dites donc les gars, vous avez vu à quoi ressemble le discours de Bull/Amesys sur les fuites de données dans les entreprises ? Non, parce que vu ce que je récolte sur la galaxie Amesys et ce que vous racontent les cadres de Bull, il me semble que les cordonniers sont les plus mal chaussés« . Ni une ni deux, n’écoutant que notre fibre journalistique, nous voici sur le pont...
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Le changement, c’est maintenant promettaient le candidat Hollande et toutes ses troupes ébahies derrière lui. Le voilà président. On entend à nouveau : le changement, c’est maintenant, le changement, c’est maintenant. C’est juste, il y a du changement. Mais il faut l’avouer, changer après le pire quinquennat de la cinquième République, c’est chose simple. Il suffit de montrer moins d’arrogance, moins de violence, moins de haine du passé, moins d’extrémismes de tous poils. Ce qui ne change pas, c’est la vente d’armes et de moyens de surveillances aux pires dictatures et aux Etats policiers. La France se porte bien sur ce terrain et le changement, ce sera pour plus tard... >>>> Les saloperies continuent : http://reflets.info/lesdix-choisis-ton-camp-camarade/
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Eagle, le système de surveillance de l'Internet conçu par des Français à la demande du beau-frère de Kadhafi, serait en passe d'être revendu à l'un des concepteurs du système.
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La récente ouverture d’une information judiciaire pour complicité de torture en Libye à l’encontre d’Amesys suite à la plainte conjointe de la FIDH et de la LDH a provoqué de nombreuses réactions dans la presse. Il était temps, il aura fallu quand même 7 mois entre la plainte et l’ouverture de l’information judiciaire. A titre de comparaison, le Département d’État américain aura mis un mois pour faire condamner Bluecoat dans son rôle pour la repression numérique en Syrie que Reflets avait également révélé...
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Une information judiciaire a été ouverte à Paris pour complicité d'actes de torture en Libye visant la société Amesys, filiale de Bull, ont annoncé lundi 21 mai la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) dans un communiqué. Les deux ONG avaient déposé plainte avec constitution de partie civile en octobre 2011 "pour des faits commis à travers la fourniture au régime de Khadafi, à partir de 2007, d'un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne", rappellent-elles...
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Les enquêtes sur la vente par l'entreprise française d'un système de surveillance à Kadhafi sont au point mort. Jours judiciaires tranquilles pour Amesys. Filiale du géant français de l'informatique Bull, la société a pourtant été la cible d'une intense polémique, après que les sites Owni et Reflets.info ont dévoilé, à l'été 2011, le contrat qui l'a lié au régime de feu Mouammar Kadhafi. En 2007, l'entreprise spécialisée dans les hautes technologies a bien gentiment vendu à la Libye un logiciel, baptisé Eagle. Très officiellement destiné à débusquer les pédophiles, narcotrafiquant et autres terroristes selon la communication d'Amesys, ce système de surveillance massif d'Internet s'est avéré un très performant outil d'espionnage de l'opposition libyenne, qu'elle soit dans le pays ou exilée...
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Une fois les fils approchés, et les proches conseillers joints, on pouvait espérer un jour rencontrer le dictateur en personne, pour placer les plus grosses camelotes. Les Rafale, bien sûr et ce fameux réacteur nucléaire pour alimenter une usine de dessalinaisation de l'eau de mer que Nicolas Sarkozy a complètement effacé depuis de sa mémoire. Mais après la fête du quarantième anniversaire, et malgré la venue du dictateur à Paris, on s'aperçoit que tout cela n'est que promesses. Kadhafi en venant fouler le tapis rouge de l'Elysée a réussi son coup : il est redevenu fréquentable, et c'est tout ce qu'il voulait. En Libye on se bouscule pour venir lui vendre tout ce dont il a besoin. Il a même déjà des fournisseurs attitrés (des canadiens, comme nous le verrons bientôt). Alors les contrats signés en France, il en rediscute les termes ou s'assoit dessus, et prive ainsi Sarkozy et Guéant de reversements de bakchichs que Kadhafi n'a cessé de renégocier... >>>> Les trois premières parties de l'article : 1/ http://www.scoop.it/t/chronique-des-droits-de-l-homme/p/1619481235/le-travail-de-l-ombre-de-claude-gueant-en-libye-1 2/ http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-travail-de-l-ombre-de-claude-114600 3/ http://www.scoop.it/t/chronique-des-droits-de-l-homme/p/1628042031/le-travail-de-l-ombre-de-claude-gueant-en-libye-3
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A écouter les ministres et le grand patron, Nicolas Sarkozy, sur l’AmesysGate, il semble que nous ayons une troupe de clowns avec de gros nez rouges qui crient très fort : « boooooonnnnjouuuur les petits neeeennnnffffannnnts, qquiii c’est quiii va vous faireeeeuuu riiiiireuuuu??? C’est nouuuuuusss »… Les réponses aux questions des députés de droite comme de gauche sur ce sujet sont un must. Des trucs à encadrer et à garder pour plus tard...
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