Le juge a en effet considéré que donner aux entreprises un contrôle de ce qui peut être fait des données publiquement partagées par les utilisateurs pourraient, à terme, créer une situation de monopoles d’information, ce qui serait au détriment de l’intérêt public. « LinkedIn n’est pas propriétaire des données publiée par ses membres, et ceux-ci ont rendus ces données publiques justement dans le but qu’elle soit accessibles à d’autres » annonce le juge. Il conclut en disant que le CFAA a été écrit dans les années 80 pour protéger les données financières, militaires ou confidentielles d’ordinateurs de devant pas être en accès public. Par conséquent, il ne s’applique pas aux réseaux sociaux à l’âge d’or de l’Internet. L’avenir nous dira si la France ou l’Union Européenne suivent la décision américaine.
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