C’est une bataille méconnue, discrète, et pourtant presque une « guerre », pour reprendre la formule d’un magistrat spécialisé. Au quotidien, elle se joue dans l’ombre des bureaux des juges d’instruction, des parquetiers, entre les murs anonymes des services de police judiciaire. Dossier par dossier, nom par nom, attentat après attentat, à coups de formulaires et de demandes d’entraide pénale internationale. Au cœur de la bataille : l’accès à ce que les spécialistes appellent « la preuve numérique ». En clair, l’ensemble des traces éventuellement laissées sur Internet par toute victime ou auteur présumé d’un crime ou d’un délit : adresses IP, mails, échanges WhatsApp, Snapchat, comptes Facebook ou Instagram.
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